mardi 30 mars 2010

La crème de beauté du futur



Exclusif, le nouveau produit des laboratoires KICRAC LA REOLE

Nos chercheurs ont cherché. Nos trouveurs ont trouvé.
Grâce au nouvel hyper-soin, à base d'électrons actifs anti-âge, qui stimulent la production de nouvelles zestines élastiques et de frollagène (talchomille - marbre - grêlons),en argent hydratant pour lutter efficacement contre les tristes marques du temps (ridules ridicules et rides putrides) et assurer une méta-hydratation du bois optimale.
Jour après soir, ce soin caressant améliore votre ovale cutané, diminue le nombre infini et l’amplitude des ridinules sous adjacentes et redonne à la peau lisse le confort, l'eau oxygénée et sa souplesse comme au CP.
Anti-dessèchement-TALO ©, les capsules FLORHATATION ZR2800 P ® contiennent un complexe exclusif mercuro-oléoptère riche en acariens végétaliens (à base de fuites d'huiles de pépin de noisette, de mousse de canard et de câpres écrasés) concentrées en acides grassouillets mais non-essentiels. Grâce à cette centrale néo-réductrice ultra-riche comme nos actionnaires, et parfaitement déséquilibrées, les capsules FLORHATATION ZR2800 P ® , permettent de :
- déforcer l’hypronadratation tannée,
- restaurer la drôle de la lanière appelée peau,
- réserver la faux du dessèchement.
Grasse et aux mille parfums, cet onguent de l'an 2500, ultra-délictuel fond littéralement sur la peau. Onctueux, crémeux, verbeux, ce tsoin global contour des vieux assure une quintuple action grâce à une formule secrète mais complète; action crac-frémissante (symbio-vecteurs ZOOMÉRENCE™ dosés à 0,012%), molécule restructurante (Gagarine® et ADN popo-ly-merisé) et freinante (extrait naturel de Mylotossellatorize pollenisée aux vertus vide-poches et anti-crevaison). Soir après jour, votre peau CHEUX-TRON © retrouve sa fermeté et sa jeunesse envolée, les arides du contour de l’œil s’estompent, le regard s’illumine et le découvert grandit.
Mode d'emploi :
Étape 1 : Otez le double capuchon transparent argenté puis retournez le pot puis le pinceau à ions, tête en bas. Dévissez le pinceau encore une fois, mais vers la gauche puis tournez-le dans le tamis en disant ouf ouf ouf pour prélever la poudre. S’il s’agit de la première utilisation, n’oubliez pas de retirer l’opercule de protection sulfurisé du premier tamis de dédoublement focal. Enfin, tapotez le socle du pinceau à ions sur le rebord phosphorescent du pot pour retirer l’excédent de produit.
Étape 2 : Appliquez FLORHATATION ZR2800 P ®A sur le front, les joues et le menton et où vous voulez en fait,
Étape 3 : Estompez, et stompez, la poudre, la crème, votre malaise et vos doutes grâce au pinceau à ions par des mouvements rectangulaires sur l’ensemble du visage.

Vous écoutez FIP, soyez détendus !



Depuis toujours, dans ma famille, de la cuisine à la voiture et vice-versa, nous écoutons France-Inter, France Info et bien sûr, en mode « je lis » ou « je suis relax », la très classieuse FIP. Programmation la plus éclectique du monde ! On y passe de « La Cucaracha » en instrumental, à du trip-hop, du reggae, un incontournable de Jacques Brel, de la pop sensible et délicate, le groupe indie anglais que l’on s’arrachera dans un mois ou deux, puis une pincée de Femi Kuti et de Salif Keita, une bluette en japonais et soudain on revient à du classique qui fait pom pom pom genre grand messe avec des chœurs en ambiance requiem-isante ou du clavecin-hautbois made in Versailles prout-prout façon Louis XIV va arriver, les gars, vous redressez les perruques et vous astiquez immédiatement vos chaussures à boucles. N’oublions pas les morceaux jazzy ou soul, avec très souvent ce petit orgue lancinant, oui, comme dans les films X des années 70… vous savez, ces instrumentaux qui durent au moins dix minutes, le temps que… l’action puisse se dérouler, à l’endroit, à l’envers, etc.… Et comme « post coïtum animal triste », directement après, une bonne salsa pour fumer un cigare et garder le sourire.
Mais, là je m’égare. Sûrement à cause de la voix un peu érotique, mais pas trop, des « fipettes », ces animatrices inconnues, anonymes, dont le timbre de voix chaleureux et glacial en même temps est la vraie signature sonore de cette radio. D’un ton suave, à la limite de l’ironie, mais sucré comme une poire Belle-Hélène, elles vous assènent que le périphérique est un enfer cet après-midi, que vous roulez au pas de la Porte d’Orléans à la Porte de la Chapelle. Là, soit vous êtes coincé et suant dans ces damnés embouteillages et, épuisé, vous le savez déjà nom d’un chien !, ou vous êtes en RTT, avachi sur le canapé moelleux en train de lire Libé, et là, une légère onde de satisfaction parcourt votre échine, puis votre cortex de travailleur au repos, imaginant soudain votre véhicule immobile, inerte et alangui dans son parking rafraîchi, onde bienfaitrice qui vous rappelle avec tendresse qu’il ne faudra pas se tromper aux prochaines élections pour garder les RTT et ne pas se voir obligé de travailler le dimanche.
Mais je m’égare à nouveau…
Grand moment aussi l’émission « Jazz à FIP », qui fait entendre le meilleur blues, des grands classiques ou encore des trompettes stridentes, des longues envolées saxophones agressifs sans mélodie discernable par le mortel fan de tempos 4/4, le tout entrelacé de solos de batterie improbables et bien sûr trop longs. Mon ami Jacques S. appelle cela de la « musique chauve ».

Il a raison, mais chauve ou pas, je tire mon chapeau à FIP radio sans pub, sans agressivité et ouverte sur le monde entier, et là on peut s’y égarer, avec bonheur.

lundi 29 mars 2010

et les guitares aussi




En y repensant, il s'avouait aussi que les guitares sont belles.
Avec un violon, faire le Duck Walk comme Chuck Berry, c'est plus difficile, non ?

dimanche 28 mars 2010

La classe quand même




En y pensant bien, il se disait que les groupes qu'il aimait, c'était pour leur musique mais aussi pour l'élégance naturelle qu'ils dégageaient.

samedi 27 mars 2010

La luxure, le cosmonaute et la bonne soeur



Youri Gagarine s’ennuyait au Paradis.

D’abord, être en apesanteur, ça va une heure ou deux, mais jusqu’à la fin des temps : pffff.
De plus, pour rigoler vraiment, les occasions étaient plutôt rares. Tous ces gens vertueux, sympas, exemplaires, méritants… OK, OK, ils étaient gentils, toujours à l’heure au théâtre, si forts au Scrabble et bien propres sur eux, mais, bon. L’autre jour, il avait dû aller jusqu’à la frontière du Purgatoire et son vieux pote Stakhanov lui avait discrètement fait passer une bonne bouteille de vodka au poivre. Quel plaisir divin…
Mais ce qui le chatouillait ce jour là, c’était bien Mère Teresa.
Oui ! Au Paradis, où elle faisait partie du carré VIP, elle avait négocié directement avec le Grand Chef de switcher de corps avec Pamela Anderson. Cette dernière était par ailleurs stagiaire « photocopies » en Enfer (et donc avec le physique de Mère Teresa, âgée).
Emoustillé par tant de charmes et de vertu réunis, notre ami Gagarine, tout canonisé qu’il fut, l’aurait bien fait tourner sur orbite, et pas en position géostationnaire ! Seulement voilà, Martin Luther King et John Kennedy étaient déjà en train de la courtiser sec…. Ces américains, jamais en retard.
Notre cosmonaute décida malgré tout de tenter sa chance le soir même. Pionnier il fut, pionnier il resterait. Il y avait au programme officiel la réception donnée pour le jubilé de diamant de l’Abbé Pierre. Et ce serait sûrement chaud bouillant après le dîner, car on avait annoncé que Jimmy Hendrix et Elvis Presley devaient faire un bœuf sur scène, après le café. On allait danser, enfin !
Arrivé tôt à la soirée, il ne put cependant pas approcher des quelques tables réservées aux invités de marque. Trop de monde !
Et ce coquin de Kennedy serrait déjà Pamela-Teresa de près, le cocktail (sans alcool) à la main. Un peu dépité, Youri s’assit à une table, au hasard. Il leva les yeux et aperçut soudain sa très jolie voisine, toute habillée de métal comme lui… Jeanne d’Arc !
Il commença par un : » Mademoiselle, vous savez que je ne suis pas anglais ! »
« Ouh, ouh, ouh, vous êtes drôle », répondit-elle en rougissant, avec un fort accent lorrain.
La soirée se finit dans les étoiles pour les deux bienheureux.
L’une découvrit la joie d’être conquise et envahie.
L’autre se dit, qu’après tout, l’apesanteur permettait des acrobaties aériennes inédites.
Le cosmonaute en oublia la bonne sœur et fit changer de galaxie à la pucelle.

Ne riez pas : j'ai fait une heure de sport, hier



Bientôt la cinquantaine. Vif je suis, vif je veux rester. Avouons que depuis quelques temps, hmm, j’avais laissé la santé physique en rade. Donc, programme de remise en forme ! Début janvier : régime et cinq kilos perdus facilement. Je voyage beaucoup : dans la salle de bains de l’hôtel, on se voit en pied et sous un éclairage sans merci. Résumons,  cela manque de fermeté tout ça ! Alors, ce vendredi apm, je décide de me mettre à faire un peu de course à pied, dans le parc du château de Saint-Germain en Laye. J’ai promis à mes fils, je tiens parole. Je ressors du fond de l’armoire une paire de tennis, peu servi, exc. état, taille 43. Cependant, pas de short ! Bon, j’emprunte aux jeunes un bermuda type plein air et une paire de chaussettes monochromes, un peu épaisses. Il y a un puma qui bondit, dessus, ce doit être bon. Je sors le I-pod, un K-way et une casquette et ... en avant Guingamp, me voici dehors en petites foulées. Passe un morceau doux de The Do sur l’I-Pod, on est dans le cool. Aïe, il pleut, il fait gris comme dans une âme de comptable. Et le vent, pourquoi souffle-t-il toujours face à ma route ? Allez, allez. Mais, ouf, ouf, je suis déjà à bout de souffle en un temps record. J’ai l’impression que mes jambes pèsent une tonne chacune. Je me mets à marcher, la respiration courte et la goutte au nez. Wow, je suis rouillé comme un vieux robinet ou un engrenage du vélo resté 2 ans dans le parking. Bon, New Order. Je reprends et essaie de calquer les rythmes caisse claire-pied gauche, mais, je décale et, rouge, suant, je marche à nouveau. Dans la forêt ; les abris de branchages laissés çà et là par ces pauvres scouts (en short toute l’année même par moins dix) me font penser au Projet Blair Witch. Brrr… il n’y a personne aujourd’hui dans la forêt ! Je presse le pas. Ha, The Clash. Je recours un peu, suivant maintenant le « parcours de santé ». Il y a l’option pour les exercices : « sportif » ou « famille » et rien pour « cadre oxydé par les repas d’affaires et la flemme » ? Je trace mon chemin un peu en trottant, beaucoup en arpentant. Oops, Nine Inch Nails ; Je zappe vers la prochaine chanson : XTC, « Dear God », sourire, je revois le clip avec les gens assis sur les branches d’un arbre. Plus chaud, je me sens mieux, la pluie a cessé. Je continue en chantonnant. Joy Division, Love Will Tear Us Apart. Beau, grave. Naïf, je tente un petit sprint, mais c’est too much, je suis coupé en deux après juste 50 mètres. Arf ! Je respire à fond, je lève les bras. LKJ, tranquille, me parle des Forces of Victory, il a raison, je ne lâche pas, je marche vite. Echo and The Bunnymen, c’est fort, je vais rentrer. Un beau soleil illumine la Terrasse, on voit Paris, je me sens cassé et content en même temps. Dans l’escalier, que je monte dans un dernier effort, Marianne Faithful me parle en Broken English.
Une heure de sport, peut mieux faire, certes mais… play it again, soon !

jeudi 25 mars 2010

Kingston Mines 02:00 am



Old Joe Mississipi est assis derrière sa batterie, imposant, mutique et portant son éternel petit chapeau rond. Tel un métronome de bronze, il bat la mesure avec puissance. A la basse, Peter « Buck » Slim Boy n’est pas un grand bavard non plus, mais il sourit plus. Rond et souple, son accompagnement se coule comme un serpent autour des rythmes du vieux Joe. Beau comme une Chevrolet Impala 1964. Charlie « Double Mike » commence le premier morceau directement sur sa Gibson en arrivant de derrière la scène, surchauffant le public par un long solo dans les aigus et Slimmy Minnie enchaîne directement au chant. Sa voix est puissante, éraillée et vous travaille à l’estomac comme un verre de Jack Daniels bu au réveil. Charlie, lui, garde toujours ses lunettes fumées, et cette paire là tient avec du scotch sur les branches. Dave Lavelle est borgne, mais fait ronfler les accords de son orgue Hammond, usé et poli par les années. Il ne se rappelle plus chez qui il l’avait acheté, d’occasion déjà, vers 1975, mais à un type de l’Illinois, ça c’est sûr. La salle est pleine, il est deux heures du matin, le blues est au rendez-vous. Pourquoi aurait-il fui ces lieux ? Il fait très chaud, les bières sont bues très vite, les margaritas s’évaporent et nous sommes tous un peu gris dans cette caverne qui résonne de sons noirs. Je commence à voir en double le néon rouge qui me dit « Budweiser ». Ah ! Un bœuf va commencer, l’ambiance est chaude comme un brasero dans Michigan Street ! Nous reconnaissons Peter Strangelove le boiteux qui monte sur scène pour se joindre au groupe de cette coquine de Slimmy Minnie. Il sort un par un des harmonicas de toutes ses poches et se met à se tortiller comme un ver coupé en deux, tout en mariant les accords avec ceux de la Gibson saturée. Slim Boy est en sueur lui aussi, il s’agit d’assurer, sa fille est dans la salle et sa sœur aussi, venue de Memphis, Tennessee, passer quelques jours en famille. Pause, mais ce n’est pas fini, Freddy Dangeroux est annoncé et chacun s’essuie le front, les mains et boit une gorgée ou deux, voire sort fumer dans la rue, en attendant qu’il s’installe avec sa célèbre Stratocaster bleue sur le coté droit de la petite scène, Le show reprend avec un classique de Muddy Waters, puis un autre de Willie Dixon, puis tout le monde attaque « Baby O’ blues », le single du dernier album du fantasque Dangeroux. La bonne humeur règne, mais chacun a négocié un petit solo pour faire valoir son instrument et sa voix. On peut dire que ça chauffe, la mayonnaise a pris, le public danse, hurle et les musiciens se tapent dans les mains à la fin du morceau. Allez, un autre petit classique de Chicago pour la route, vous l’avez tous reconnu. On ne va pas se coucher tôt, cette nuit encore.

mercredi 24 mars 2010

Défense et illustration du preux Hellfest



Or doncques, les bigots calamiteux et nageurs en bénitiers s’attaquoient à la célébration paillarde du pays de Clisson que l’on nomme Hellfest. Une fieffée coquefredouille répondant au patronyme de Christine B. a lancé son amère croisade contre ceste assemblée. Elle prêche et gémit, hurle et condamne, et ses versets sont en écho repris par d’autres petits seigneurs de la morale qui feraient bien de s’accoiser hic et nunc. Ces babillards sont bien cagots ! Corne de bœuf !
Iceux ont la bave aux lèvres et cherchent noise aux preux, bauts et jolis Métalleux chevelus, prétendant que là-bas, comme à la Cour des Miracles, bougres, bordelières, muguets et galants, hérétiques, ribaudes et galopins s’en donnent à cœur joie dans la fornication et le culte du Grand Cornu, oïl, s’il plaît à Dieu !
Mais nostre Seigneur n’a cure de cette lacrimable dispute.
Point de fablerie, Madame ! Brisez là cette pleuraison pitable, ces quérimonies de pucelle subvertie, cet air de tartufe chétif et de prestre fredain. Votre vindication choit dans la fange, car la jovence qui gargote à Clisson est fort gent, fort vive et bien courtoise. Ah ! Que leur camp de tentes, pennons et de pavois est biau et pourvu de couleurs qui brillent !
Certes ils sont un peu gris quand vient la nuitée, mais ils aiment tant patouillier ensemble, festoyer, croquer moult poulets et pains rôtis, s’abreuvant de cervoise, vin frais et gnole en une franche tostée que l’on ne saurait les en blâmer. Ce n’est point la sainte Quarantaine, mais le joli mois de juin !
Sachez que paysans, loudiers, mercantis, vilains, colporteurs, gents, et même argousins du pays Nantais louent leur absence de fourberie, de gémement, et de musanderie. Ils déversent de fort nombreux écus dans les villages et tavernes alentour, de mâtines à vêpres.
Oui ! Les argousins eux-mêmes, leur baillent un blanc-seing pour festoyer lors de ces trois ou quatre jours de joïance et de joliveté.
Nie ! Sachez, Madame, que nous sortirons nos flamberges, braquemarts, épées, hacqbuttes, couleuvrines lances, mousquets et mortiers si vous conservez le pensement de nous lancer vos vitupères et souhaitez occire nostre Hellfest. Vous risqueriez la décolation, la mortaille, être moignée, mortie, étripée, navrée et vous pourriez rendre gorge après une furieuse estourmie. Les Métalleux hurleront « Potius mori quam foedari »* et « Ventre-Dieu » et chargeront vos méchants moinillons comme à chasse-cour. Tremblez ! Et vous ne finirez point sainte, votre pénitanche sera éternelle en Enfer ; Dieu n’est point sottard, il regarde à dextre et senestre sur cette Terre, il préfère le régal, la joliveté et le plaisement plutôt qu’au chamaillis, aux aigreurs et à l’ire.
* (plutôt mourir que se déshonorer)

mardi 23 mars 2010

Rentre ta grosse taxe, carbone à tout faire !



Bon, c’est vrai, de mon point de vue, je vous avoue humblement et en rougissant que Chantal Jouanno a une ressemblance avec Brigitte Lahaie. En tout bien tout honneur, je ne connais l’une que de, hmmm, loin, et l’autre pas du tout. No harm done !
Mais, c’est le printemps, allez, les bourgeons sortent, la libido retrouve un taux plus élevé, les oiseaux chantent et les branches poussent.
C’est pour cela que je vais tout à trac et l’œil pétillant vous décliner une série de thèmes d’actualité à la mode de titres de films dits « coquins » et de jeux de mots douteux.
Personne ne s’en offusquera, youhou, même pas Doc Gynéco, ni Lady CracCrac, ni François Fion, ni Eric Beson, ni Arnaud Monte et Bourre.

Elections régionales : Tout est rose, mais l’Alsace reste frigide. Ecologie : les Verts remplissent les urnes, OGM ça !
6 nations : Chabal défonce les Anglais.
PSG : encore une belle branlée !
Tennis : le manche, la raquette et les balles de Nadal sont encore assez neufs.
Bordeaux contre Lyon : il y aura deux putes à zéro en deux mis, fit mal.
Grèves du RER : A ! A ! A ! A ! (la rue du quai est sale)
USA : Obama est baraqué, il a passé une grosse réforme.
ETA : la mèche des terroristes a fait long feu.
Censure : Google arrive à pied par la Chine (classique !)
Facebook : Connectez-vous entre amis d’un clic de l’index.
Twitter : 140 aller-retour, mais pas plus.
Bill Gates : il a un énorme disque dur, mais une petite disquette.
Question pour un champignon ? Julien le perce !
Une affligeante émission : la ferme des célèbres bités.
Grippe H1N1 : une injection suffit pour fertiliser votre défonce immunitaire.
Afghanistan : Sous la burqa, déroute de la biroute.
Dérèglement climatique : la montagne est pelée et les touffes ne repoussent plus.

A vos commentaires, à vos saillies, à vos ajouts !

lundi 22 mars 2010

Moussa est vert



Moussa met son pull vert, il fait froid, il fait moche
Dévastateur l’hiver, il fait froid, il fait moche
Moussa met son pull vert et il bosse, il s’accroche
Dans son pays, le dictateur s’explose les poches

Tu peux huer le tyran, éviter les missiles
Hé-hé, hé-hé
Tu peux tuer le truand, dévaster les milices
Hé-hé, hé-hé
Révolution, rêve et plein de solutioooons
Hé-hé, hé-hé
Révolution, crève et bientôt agissooons
Reggae, reggae,
C’est gai, c’est gai
Mais y’a qu’ la fumée des pistolets
Qui fait partir le roi de son palais
Y’a qu’la musique des canons
Qui fait danser les élections

Moussa met son bonnet, il fait froid, il fait moche
Dévastateur climat, il fait froid, il fait moche
Moussa met son pull vert, il mang’rait bien une brioche
Dans ton pays, l’exilé n’a que des poches

Moussa met ses chaussures, il fait froid, il fait moche
Dévastateur le rhume, il fait froid il fait moche
Moussa met son pull vert, il a un trou dans ses galoches
Dans son pays, le dictateur remplit ses poches

Une déculottée !



Une grosse défaite. Une belle branlée. Une énorme cata. Un désaveu cosmique. Une fessée cul nu devant toute la classe. Une claque dans la tronche. Un score de flipper. Un flop monumental. Un score historique. Un désamour flagrant. Un rejet massif. Une volée de bois vert. Un vent de chez vent. Une veste. Une gueule de bois. Un mal de crâne en béton. Un vomi sur les chaussures. Une page d’histoire qui fait mal.
NB : en Alsace, leur vocabulaire hélas limité pour le moment ne leur a pas permis d’exprimer pleinement cette déclinaison riche de la langue française.
Ceci dit, la résistance au clan du Rolex-cité a gagné une bataille, mais n’a pas encore gagné la guerre !
Une hirondelle géante qui annonce le printemps ?

vendredi 19 mars 2010

Les participants sont tous contents ?



Sourions un peu. J’ai organisé (ou été invité à..) des dizaines de réunions, meetings, congrès, forums, conférences, lancements, formations, voyages de motivation en tous genre et dans des industries variées, en des lieux multiples, internationaux ou provinciaux, prestigieux ou minables. Il y a des constantes et des gimmicks qui reviennent sans cesse et en voici quatre… parmi d’autres ! En un : la préparation bien ratée qui sent mauvais dès l’origine, avec le concert discordant de souhaits tardifs et de petits chefs énervés. Le last minute.com et le budget trop petit, couplés à un cahier des charges changeant qui donnent toujours un résultat médiocre, voire une belle catastrophe. Dès le démarrage du projet, je sens la galère arriver, et j’ai vécu plus d’une fois des « grands moments de solitude » à la fin du bazar. En deux : le quota fixe de mauvais coucheurs, brise-burnes, aigris, jamais contents, fatigués d’avance, sabreurs de feuilles d’évaluation, créateurs de commentaires au laser et de remarques acides. J’estime à environ dix pour cent le taux moyen de ce type d’individus, partout dans le monde quelle que soit la nature de la réunion ou du voyage. Sans compter les végétariens pâles qui veulent un menu à part, et même les allergiques à la moquette ou aux noix et n’oublions pas ceux qui vont « écrire à la direction générale » pour se plaindre. Un aveu ici : j’ai souvent jeté directement à la poubelle des évaluations ou mails de ce type juste après l’évènement. Qui le saura, et surtout qui le dira ? Le râleur est souvent courageux comme un teckel : il aboie et quand on lui demande pourquoi, il s’enfuit la queue entre les jambes. En plus, la moyenne des notes cumulées remonte ! En trois : les invités « galère », aussi appelé manque-de-bol, scoumoune, mauvais sort, etc… des gens assez gentils, toujours présents, mais qui forcément perdent leur portefeuille dans le taxi et dont la valise est assurément restée à l’aéroport de départ ou de connexion et, j’oubliais, leur père vient de passer sous le bus 146 quand la plénière de 900 personnes doit démarrer dans une minute. Marrant, ils viennent toujours me voir quand je suis le G.O. du meeting. En quatre : l’invité génial. On dîne avec un groupe de clients ou collègues inconnus, sans attendre autre chose que l’entrée, le plat, le dessert, un café et le bus « retour hôtel »… et on découvre quelqu’un qui est un puits de culture, un érudit hors norme, le biographe officieux de Talleyrand, un passionné de trekking en marche arrière ou un fabricant de maquettes de Spitfire au 1/7ème qui fait référence dans ce domaine. Plus rare, mais très agréable. Ceci dit, je suis un type normal, qui prépare bien ses réunions, met des commentaires positifs à la fin, qui a de la chance avec ses valises et qui ne parle jamais travail pendant les dîners. Et j’aime toujours bien organiser des barnums, minuscules ou gigantesques !

jeudi 18 mars 2010

Incidents de mai 2012: comment l'Elysée fut rendue à la nouvelle élue



Communiqué AFP - Lundi 22 mai 2012, 10h35.
Les forces de l’ordre, conseillées par le professeur T. Barjeault, de l’Hôpital Sainte-Anne de Paris ont terminé à 09h00 ce matin l’évacuation du Palais de l’Elysée. L’ancien président s’était retranché dans son bureau et quelques uns de ses derniers fidèles avaient barricadé une dizaine de pièces dans le bâtiment principal.
Une ambulance vient de l’emmener vers une destination encore inconnue (on parle d’un yacht médicalisé ou d’une clinique en Suisse, le premier peut être prêté par Vincent B. et la seconde payée via le mécénat de la compagnie Rolex)
Depuis l’écrasante défaite électorale de dimanche soir (61% de suffrages pour la nouvelle élue, Martine Aubry avec un taux de participation record de 89%), une situation stupéfiante s’est petit à petit construite, avec un cas pathologique avéré de déni de la réalité par Nicolas S. A l’annonce officielle et publique des résultats, ce dimanche 20 mai, à 20h00, ce dernier, visiblement très agité, et un petit carré de fidèles ont soudainement saisi les armes des gardes républicains de faction, assommé puis ligoté les policiers et gendarmes présents et verrouillé l’ensemble des issues de tous les bâtiments.
L’ensemble des reporters et cameramen chaînes de télévision prêts à démarrer les « directs » d’usage ont été refoulés à l’extérieur, affolés par les très nombreux coups de feu tirés (en l’air, heureusement) par Nicolas S. et deux de ses derniers conseillers.
Aux cris de « la chienlit ne passera pas dans notre pays », et « les cocos n’auront pas ma peau », ils ont résisté à toute tentative de négociation. Même les interventions au mégaphone l’ex-troisième épouse du Chef de l’Etat (qui vit désormais à Capri, avec la veuve de Silvio B., suite à leur divorce de novembre 2010), n’ont pas réussi à faire entendre raison au locataire des lieux, dont le « bail » est donc arrivé à terme. Il est vrai que l’opinion publique exaspérée, et surtout l’ensemble du corps psychiatrique français redoutaient une pareille fin de mandat après les troublants évènements des derniers temps de son mandat. Après avoir nommé David Douillet Premier Ministre, Doc Gynéco Ministre de l’Agriculture et Mireille Mathieu à la Culture, nous vous rappelons qu’il avait imposé par décret le travail tous les dimanches, le retour aux 50 heures hebdomadaires et le plancher pour l’ISF à un milliard d’euros. Cet épisode malheureux clôt une sombre période et les attentes du peuple français sont fortes pour que le nouveau gouvernement agisse de façon simplement raisonnable.
( Sur une idée originale de Didier Porte, France Inter, 18 mars 2010)

mercredi 17 mars 2010

@Ref : Asssitance (cet e-mail vous est bien destiné)



Je me permets de faire appel à vous, car je suis dans une grande détresse et seule une personne de qualité comme vous peut me venir en aide.
Fille unique de l’ancien Président M’Baliba de la R.D. du Burkino d’Ebène, je me retrouve seule pour élever mes 37 cousines et cousins, mon père ayant été emprisonné par les rebelles du Front de Libération des Panthères Vertes. Hélas, il a été fusillé à coups de machettes hier à minuit moins le quart (GMT).Or, avant d’être fourbement capturé par ces cruels individus, Papa avait fait deux choses importantes. Tout d’abord, il avait caché dans une malle discrète une somme d’argent liquide (environ 2,4 millions de dollars en coupures de 100).
Ensuite, il avait placé dans l’urne funéraire contenant les cendres de sa quatrième épouse, ma chère Maman, (elle aussi assassinée par des cruels rebelles, mais cette fois ci les Guépards Bleus de la Révolution du Velours Reprisé), tous les diamants qu’il avait patiemment épargné depuis son arrivée au pouvoir en 1962, soit 375 pierres, pour une valeur estimée à 4,6 millions d’euros. La malle est en sécurité, dans le placard à balais non surveillé de l’ambassade de Finlande, 3 avenue de l’Indépendance, dans notre chère capitale Abouamey.
L’urne contenant les cendres de Maman est dans la crypte de la paisible Paroisse Evangéliste Réformée du Vingt-deuxième Jour des Apôtres lumineux, située au 2, avenue de l’Indépendance (en face de l’ambassade de Finlande !)
Hélas, traquée, je ne peux récupérer par moi-même les trésors dont je vous parle, qui seraient bien utiles pour m’aider à nourrir ma pauvre famille et payer la caution de mon deuxième mari, condamné tout à fait injustement à 120 ans de prison pour un coup d’état auquel il n’a pas participé (soulèvement du 3 mars 2009, qui a porté au pouvoir les rebelles du Front Dégarni des Crocodiles Rouges, comme vous le savez ).Vous pouvez donc nous aider, en venant à Abouamey, sous le couvert d’un voyage culturel (comme le Festival du Film de Propagande Nord-Coréen qui a lieu chaque année en juin ou l’Exposition Universelle Annuelle des Armes de Poing Contrefaites qui a lieu en mars et avril). Il vous suffit de récupérer (sans problème) la malle et l’urne funéraire et je vous promets sur l’honneur de ma famille et mon drapeau de vous céder 25% du total des montants précités (un reçu signé d’un huissier ami, et rebelle aux rebelles vous sera délivré sur simple demande pour faciliter vos démarches fiscales).
Je m’occupe de tout en votre nom. Indiquez- moi juste vos disponibilités et les numéros de votre carte de crédit sur le formulaire ci-joint, posté sur mon blog, hébergé à Chypre. Merci de votre aide, de votre support et que la justice triomphe au nom du peuple de la R.D. du Burkino d’Ebène.

Votre dévouée, Mrs Clémence A. Pathy- Swindle.

mardi 16 mars 2010

Le casse du siècle



(NY Times, 27 juin 2010, de notre correspondant à Paris)

Hier soir, c’est bien un spectaculaire holdup d’un genre nouveau qui a eu lieu dans la capitale française. Récit construit d’après les recoupements de nos sources et des traces laissées volontairement par une bande très organisée, mais aussi assez innovante. Déroulement des faits. Vers 21h30, trois équipes d’hommes en cagoule de Batman et collants mauves et jaunes, bruyantes et armées seulement de bombes de mousse et de serpentins ont fait irruption simultanément dans un cocktail à l’Hôtel de Ville, un dîner professionnel de médecins au Pavillon Dauphine et une représentation inaugurale de « l’Or du Rhin » à l’Opéra Garnier. Ces très joyeux lurons ont spectaculairement dérangé les trois évènements « officiels » en criant, chantant, courant dans les escaliers et les salles de réception. Ils furent bien sûr « coursés » par les services d’ordre présents, mais leur forme physique semble-t-il supérieure, et leur agilité ont empêché toute arrestation. Appelées en renfort, les forces de police disponibles se sont rendues sur les lieux très rapidement et c’est un beau désordre qui a régné dans les endroits précités. Il est à noter que les trois équipes ont disparu rapidement, se diluant dans le trafic parisien très dense, sur des scooters. Car, autre fait notoire, le trafic parisien à ce moment précis (vers 22h00) était totalement bloqué. La cause ? 10 voitures en feu et abandonnées au milieu de carrefours majeurs, sur des axes stratégiques … vous comprendrez maintenant qu’il s’agissait du deuxième volet du plan des malfaiteurs. A cet instant, nul ne fait le lien entre les deux incidents ; les standards des pompiers sont saturés, les forces de police de service ont été dirigées en grande partie vers les endroits où les individus en cagoules de Batman font régner un joyeux désordre. Les embouteillages bloquent les véhicules de milliers de personnes, y compris ceux de la maréchaussée, débordée.
Alors, vers 22h30, l’ensemble des devantures des bijoutiers de la Place Vendôme explosent à la minute près. D’autres hommes en cagoule de Batman et collants mauves et jaunes peuvent piller sans être dérangés l’intégralité des stocks de bijoux. Ils s’envolent aussi sur des motos, plus puissantes. De plus, il nous est rapporté que deux autres équipes, identiquement vêtues ont dévalisé entièrement la riche clientèle de l’Hôtel Ritz et du Crillon tout proche, sous la menace de pistolets (en plastique retrouvés ultérieurement) et de boules puantes d’après des témoins encore ébahis. Montres, téléphones, cartes de crédit… ils n’ont absolument rien laissé, mais ligoté une partie du personnel et bien sûr les employés dédiés à la sécurité. A noter, une dernière équipe a dessiné un « tag » géant sur la façade du Ministère de la Justice, situé aussi sur la célèbre Place Vendôme qui dit (traduction du français) : « A la prochaine, les amis, les chauves souris vous aiment ! » sur fond de cœurs roses et verts.
Dernière minute : sur Youtube, un résumé filmé des évènements précités fort bien monté et en HD est visible depuis ce matin. Cette bande de casseurs a le sens de l’humour et un certain talent artistique.
Plus de détails dans notre édition de demain.

lundi 15 mars 2010

Abstention record ?



Soirée électorale hier. Encore une fois, la première information que l’on note (avant le pugilat général sur les plateaux télé et le « on a gagné quand même » de l’ensemble des partis), est que le taux d’abstention est très fort.
Pas brillant, ni joyeux comme notion. Aux enfants gâtés de la démocratie que nous sommes, une notion qui passe inaperçue, juste une donnée perdue dans l’avalanche de chiffres qui suit, à partir de vingt heures environ.
Une petite pensée pour tous ceux qui sont privés du droit de vote, ou qui ont le choix entre le parti unique et l’unique parti, gentiment dirigé par les généraux à lunettes, les imams à barbe ou les cocos pas rococos.
Ceci dit, je vois chez moi, mon fils aîné qui a 21 ans : je lui pose la question s’il va voter, et je comprends à sa réponse que cette dimension de la vie sociale n’entre en aucun cas dans son mode de vie, de pensée et d’action.
Déjà, moi, j’estime être à un océan de distance avec les hommes politiques, ces derniers dans mon imaginaire, vivant sur une île de privilèges, d’avantages avec chauffeur et pots de vin mais dans une lutte sanguinaire et quotidienne envers quiconque voudrait leur piquer le siège en cuir de leur vaste bureau… alors pour les nouveaux électeurs, de 18 à vingt et quelques années, ce n’est plus un océan, c’est la distance entre deux galaxies dans la Voie Lactée.
Les « digital natives » que je connais ne regardent plus non plus la TV et ne votent pas. La radio qu’ils écoutent est plutôt une Web radio thématique (style de musique, par exemple)
Un des résultats obtenus est que nous avons une dose de FN supérieure à ce que nous mériterions dans le vin amer du résultat final des élections considérées.
Ceci étant dit, j’ai tous les coups de tampons sur ma carte d’électeur, aucun ne manque, mais suis-je satisfait ?
Non plus, cela est certain !
Malgré tout, les efforts pour faire voter les abstentionnistes doivent se poursuivre ; à quand le vote obligatoire sous peine d’amende ? À quand le vote par internet sécurisé?
Bigre, cette chronique est bien sérieuse… il est temps de repasser à des thèmes plus drôles ou bizarres !

samedi 13 mars 2010

Rouge, impair et pêche




Je me présente mesdames, je me présente messieurs,
Le tapis vert d’ la vie a souri à certains
Qui gagnent le gros lot, mais bien méchant pour ceux,
Qui nagent sous les vagues, tout près des fonds marins.

Coucou, c’est le thon rouge, moi j’ai doublé la mise
Au casino d’la vie, on me taille des croupières
Ils ont perdu la boule, mais les gars c’est la crise,
Je me fais des sushis, je ne suis pas très fier.

Oh oh oh oh hisse haut
Oh oh oh oh mise gros,
Arrête ton char, Monsieur le bar
Les jeux sont faits, Madame la raie

Salut ! Dit le dauphin, coincé dans un filet
J’ai tiré l’as de pique, tout au milieu des mailles,
C’est black jack mais je claque, sous l’écume étouffé
Les pêcheurs sans nœud pap’ ne font pas le détail.

Adieu ! Chante la baleine, percée de part en part
J’avais misé trop large, je n’ai plus un kopeck
Green Peace a tout tenté, mais alors les barbares,
Ont augmenté les prises, pour mettre la banque à sec.

Tortue, me diras-tu pourquoi à la roulette,
Tu tires le rouge sang et pas un numéro
Qui lui te permettrait, de rentrer sans la tête
Plantée dans le potage d’un petit gros sumo ?

Ne misez pas un sou sur les petits poissons
Ils n’ont plus un radis, mais un jeton qui flanche,
On les pêche, on les tue on n’a pas de frisson,
Ils sont les malchanceux, ils ont perdu d’avance.

Pan dans l'oeil ?




Demain, élections Régionales.
Urne, deux, troize , il faut aller voter, citoyens.
On verra, à l'heure où Sarkocu se la joue ...anneau .

Abstention record du monde ? (pas malin ça !)
Une claque pour le camp des yachts-Rolex-Medef ?
Détresse pour Pécresse ?
Une bouffée verte pour les zécolos ?
Un grand chelem pour les divisés du PS ?
Le retour en enfer pour la flamme du FN ?
Dupont saignant, le retour ?
Besancenot et moi, par Delphine de brigand ?
Mélenchon ne sera pas ronchon ?

Wait and see ou Moët Hennessy ?

(mais si et seulement si UMP rime avec DUMP !)

vendredi 12 mars 2010

La femme à la tête de chien



Je suis la femme à la tête de chien
Moitié toutou, moitié nana
Pour les beaux yeux en Afflelou
Je suis allé porter au cou
Mon IPod et puis un steak
J'étais à fond, a cappella et tout
Bien MDR , j'avais plus un octet
Du jour où je me mis avec
ça je perdis à peu près tout :
Mon stage à ce blog de fou
Les sandales qui me prenaient un bifteck
J'étais fini, foutu, échec
Et mat au yeux tout était flou
On me traitait comme un planque sec
On me rendait moitié foufou.
Ah non tu peux pas savoir mec
Il lui fallait des giga grecs
Et emprunter au Kiloutou,
Flop ! alors je singeais des métèques
En prévision, j'étais fou fou
A la fin je fis le relou
Comme un frelon, un pète sec
Mais comment-je ne vais pas du tout
copier-coller comme ça aussi sec
Quoi ? Moi ? Ramer encore ? T'es fou
Qui et que vois-je ? Flou ici ou
Dans la planche : légume, varech
Sur une plage avec Toutou.

(clin d'œil à Serge Gainsbourg, avec une photo d'Elliott Erwitt)

jeudi 11 mars 2010

Le corps traditionnel français



Ce (ô combien) recommandable M. Longuet déclare que la personne qui sera nommée à la tête de la « Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité » (Halde) serait de façon optimale à choisir dans « le corps traditionnel français ». La polémique a enflé, a chauffé et a été animée par d’autres déjà, et je ne vais pas y revenir.
Cependant, réfléchissons un peu à cette vision des choses, et modestement, profitons-en pour classer notre monde en deux catégories… comme disait Blondin (le Bon) à Tuco (le Truand), sachant que la Brute (Longuet ? non, Lee Van Cleef !) avait été butée juste avant dans le cimetière où se trouve le trésor. C’est plus simple pour partager, à deux. Essayons de comprendre et, tel le mathématicien virtuose qui joue avec la théorie des ensembles, et de dresser avec vigueur et détermination un schéma de ces catégories d’habitants de l’hexagone en 2010.
Primo : Le corps « traditionnel français » comprendrait ainsi les notables, les propriétaires de maisons de plus de XXX mètres carrés, ceux qui paient l’ISF, les blancs très pâles, les blancs aux joues rouges, les blancs très blancs, les blancs très traditionnels, les traditionnels un peu ou beaucoup racistes, le corps des supporters, ceux qui ont adhéré à un mouvement d’extrême droite quand ils étaient jeunes, les fans de la BX diesel et ceux qui mettent la Marseillaise en musique quand on presse la sonnette de leur porte d’entrée traditionnelle, les adorateurs de Monseigneur Lefebvre, tous ceux qui chantaient « Maréchal, nous voilà » à l’époque que vous savez , enfin ceux qui confondent minaret et mirador et Monsieur L. lui-même sans parler de tout son entourage traditionnel et français, sans doute.
Secundo : Le corps « pas traditionnel français » comprendrait de même les artistes, les écrivains qui écrivent des trucs pas traditionnels, les gauchos, les chevelus, les pédés, ces bavards de journalistes, ces étrangers si redoutables qui viennent picorer notre pain traditionnel, le corps des joueurs de bongo, les fans de rock voire… de reggae et de drogues en tout genre, Voltaire, Jean Moulin, Yves Saint-Laurent, les bronzés même en Février, moi qui vous cause et ma famille aussi et bien sûr Malek Boutih.
Le mathématicien revient alors et nous dit, d’un air entendu : « ces deux ensembles n’ont pas d’intersection, et leur union, soit A U. B forme un ensemble plus vaste, qui comprend plus ou moins la totalité du domaine considéré. Ici : la France !
Pas d’intersection ? Mon œil, il y a plein de pervers qui braconnent traditionnellement dans les deux catégories, c’est moi qui vous le dis !
--Crédit Photo : (© AFP Joël Saget)--

mardi 9 mars 2010

Kiatué ?




Dites moi, vous dites –moi
Mais qui donc a tué l’illusion du rêveur et les enfants naïfs ?
Qui a crevé tous les ballons d’un méchant coup d’canif ?
Où sont donc le pompiste, le carré blanc et la petite disquette ?
Qui a tué de nos disques toutes les jolies petites pochettes ?

Dites moi, vous dites –moi
Qui a flingué le courrier, les comptoirs et le service public ?
Remplacé par des sbires payés à coups de trique ?
Qui a tué l’usine, les voisins et le gentil grand père ?
Où est l’opérateur qui me parle d’un pays aux salaires de misère ?

Kia-tué, kia-flingué, kia-buté
Ohé ohé… c’est le progrès, c’est le progrès
Kia-tué, kia-flingué, kia-buté
Ohé, ohé… siècle dernier, siècle passé
Kia-tué, kia-flingué, kia-buté

Dites moi, vous dites –moi
Mais qui donc a buté les fruits frais et le petit cochon ?
Qui a crevé tous les ballons d’un méchant coup d’canon ?
Où sont-ils le boucher-charcutier et l’affuteur de couteaux ?
Qui a tué dans la ville tous les petits boulots ?

Dites moi, vous dites –moi
Qui a flingué la monnaie, les salades et le petit lopin ?
Remplacés par l’euro, l’inflation et pas d’sous pour demain ?
Qui a tué l’instit’, l’excursion et le restau pas cher ?
Où est la Bourse, qui brûle tout, qui pille tout, c’est l’enfer ?

Kia-tué, kia-flingué, kia-buté
Ohé ohé… plus de progrès, c’est ça l’progrès
Kia-tué, kia-flingué, kia-buté
Ohé, ohé… siècle pressé, siècle stressé
Kia-tué, kia-flingué, kia-buté

lundi 8 mars 2010

Les cérémonies Oscar César Victoire Molière



Dans la catégorie spectacle mort-vivant de l’année, le vainqueur est … la cérémonie de remise de prix. Bien ordonnée, relayée par les médias, propre sur elle et gentillette, cette forme d’auto célébration d’une industrie liée à un art affiche souvent quelques promesses mais surprend assez peu. Sans parler des hommages à nos chers disparus ou aux légendes vivantes encore… vivantes, mais quand même assez « légende » pour qu’on puisse les laisser dans leur halo lumineux de gloire éternelle et leur résidence de Malibu et écourter ce long spectacle.
Finalement, quand on regarde une jusqu’au bout, le rapport temps passé-satisfaction est assez mauvais. Il est rare que l’on soit ravi du classement, vu que notre palmarès personnel diffère toujours du final.
Deux ou trois satisfactions viennent éclairer notre visage, par esprit de contradiction, particulièrement si un artiste que l’on n’aime pas du tout ne remporte rien. Pour moi, par exemple, voir les BB Brunes gagner quelque chose me donne la nausée et pour Johnny H. je serais assez d’accord qu’il n’ait désormais plus rien sauf à titre posthume… (Mais c’est personnel).
Ceci dit, le mystère absolu de ces rites est bien ce qu’on nomme le clan des « professionnels de la profession » qui votent, nous dit on alors que le public se voit juste accorder le droit d’envoyer des SMS très largement surtaxés pour une ou deux catégories, voire aucune.
Donc, ce sont des personnes qui elles savent qui décident de récompenser dans leurs rangs les meilleurs de l’année-millésime. Ce serait tout à fait logique, non ?
Après, grand débat ! Si l’on prend comme postulat que le public a un goût de m…, alors oui, limitons les votants car voir TF1 en tête des audiences TV depuis si longtemps me donne la chair de poule.
Mais alors, le suffrage universel et la démocratie ? Gloups ! Retour à nos chères études de philosophie.
Autre question : la présélection des « nominés » qui sent bon le piston, l’audimat qui rapporte et les copains d’abord. Oui ! Quid du film exigeant, du groupe rare et de la pièce difficile ? Mauvaise pioche, seul un public « pointu » les aime.
Retour à la case départ. Les professionnels de la profession veulent aussi qu’il y ait du monde pour regarder la fameuse « cérémonie » !
Décidément, on n’en sort pas.
Et l’Oscar est attribué à (ronfle) (ronfle)…..

vendredi 5 mars 2010

Le Printemps des Poètes



En Mars, chaque année, les poètes se lâchent
Et j’évite les messages qui fâchent.
Les rimailleurs vont partout ferrailler,
Dans les écoles, on va y travailler.
Le métro va même en afficher,
Des quatrains avec des rimes en « é ».
Certains seront inspirés et joyeux,
Et bien d’autres nous rendront malheureux !
Il est vrai que Pouète-pouète, le poète méconnu,
Est parfois peu pourvu de vertus…
Justement, ce jour là… il se montre
Sort sa plume, fait des rencontres,
Prétend que la Muse est son amie,
Lit ses œuvres, qui font une page et demi
Déclame dans la rue, perd ses vers,
Demain fait des pieds, à l’endroit, à l’envers.
Tout comme moi, il s’attelle à la rime,
Compte sur ses doigts, casse et brime,
La langue de Molière et Verlaine,
En ne voulant pas perdre haleine.

Idée marrante, ce Printemps des Poètes,
Bien relayée partout, jusque sur Internet.
Cependant, chers amis, chers collègues
Gare, gare ! Aux écrivains bien bègues,
Aux mauvais, aux pénibles et aux lestes…
Car après tout, il faut rester modeste !
Les productions vont millions par millions,
Les chefs d’œuvre sont de rares exceptions.
Celui-ci n’est pas l’Himalaya,
Et point dans l’histoire restera,
Boiteux par son nombre de pieds,
Il sert là de prétexte versifié
Pour parler de cette initiative.
Je délire, je m’égare, je dérive,
Baudelaire est furieux et Prévert fait LOL
Victor Hugo soupire et Ronsard rigole.

jeudi 4 mars 2010

Ensemble, exactement


L’équipe de France de football se prend une belle défaite. L’équipe de France de rugby construit une belle victoire. Ou vice-versa, selon les années. La question du jour est : quelle force magique fait avancer une équipe et peut transformer 15 garçons pas trop mauvais en une machine à gagner, même contre 15 adversaires tous au top niveau, chacun à son poste ? La réponse que nous connaissons tous est : cette étincelle magique qu’il est impossible d’acheter, et que l’on retrouve de temps à autre, savant cocktail de chance, de travail, de générosité et d’opportunités combinées ! Une chanson * que j’ai beaucoup écoutée disait (à peu près) : « Ce qu’ils chantent n’a pas de sens, que de le dire...ensemble... exactement … ensemble » et c’est tout juste ceci : la parfaite synchronisation de forces et de talents (fussent ils primitifs ou basiques) donne un facteur exponentiel à la force dégagée ou au résultat obtenu. Tout comme la musique : dans un garage pourri, un batteur, un bassiste, un chanteur et un guitariste peuvent dégager la plus grande énergie rock and roll à une seule condition, qui est d’être parfaitement synchrones et sur la même longueur d’ondes pour l’énergie dégagée. Pas besoin d’un studio 36 pistes à Nassau, Bahamas, d’un producteur à x milliers de $ par heure et d’un remix digital HD pour avoir la puissance d’un single des Clash de 1977, par exemple. Mais le problème, c’est bien le destin qui en a la clé… Il faut aussi qu’un Jagger croise un jour un Richard dans un train de banlieue à Londres, et que le second se promène avec des disques de blues sous le bras ce jour là. Pour les amoureux du « classicos », de la samba et du free jazz, je suis sûr qu’il y a aussi de nombreux cas que vous me citeriez a capella… Et tous les arts vivants nous indiquent ce besoin du « ton » juste, qui souligne le talent. Si ça sonne droit, c’est bien qu’il y a une petite lumière qui brille au dessus du show, non ? Voilà d’ailleurs pourquoi, par exemple, dans le monde de l’entreprise, je vois tant de de prières communes au dieu de la performance qui sonnent si faux. Pour la politique politicienne, idem, en plus odoriférant. Cela sent tellement le foisonnement de « mauvaises vibrations » que cela en devient gênant. Mais ceci est une autre histoire. Voilà pour aujourd’hui.
Quelle est la recette pour arriver à faire marcher ensemble, de « concert », dans un même élan, sous le même maillot ou sur la même scène ?Là, je me rappelle soudain une autre cassette audio que j’avais écoutée quand j’étais petit, sur la vie de Mozart, vous savez celle racontée par Gérard Philippe... qui disait « mais le don n’est rien sans le travail ». Ah, c’était beau. Et je tournais les pages, exactement quand la petite clochette faisait « ding ». Oui, exactement !
(* Lapassenkopf, Bossi le bosseman)

mercredi 3 mars 2010

OGM pas ça du tout !


Chers concitoyens, chers internautes, chers amis sur Face-Tweet,

Les Régionales de 2112 approchent.
Votez pour nous, et souvenez-vous de tout ce que notre Parti a réalisé pour vous ! Lisez plutôt :
- C’est promis : tous ceux qui ont désormais une jambe ou un bras qui se termine par une pomme de terre géante, modèle OGM Union Européenne, et qu’on appelle aussi le moignon de Bruxelles, seront indemnisés. Même si elle est déjà germée !
- C’est juré : tous ceux qui ont eu un enfant avec une tête en forme d’épi de maïs transgénique, se verront offrir un sèche-cheveux et du sucre. Ainsi, au moins, ils auront un fils ou une fille qui leur fournira du pop-corn à volonté.
- C’est accordé : les propriétaires de chiens qui ont muté, qui sont morts en convulsions ou leur ont transmis la grippe K après avoir mangé des croquettes signalées radioactives ou à base de nourriture génétiquement élaborée et non signalée en auront un autre gratuitement sur HappyFrance.com. Ce nouvel animal virtuel leur est offert gratuitement sur les fonds communautaires européens ! Le formulaire Happy dog v 258b est à leur disposition dans la mairie de leur commune. Les cyber-fonctionnaires à trois bras les attendent à l’accueil de 09h00 à 10h30 le mercredi sauf vacances scolaires, de 17h00à 17h45 le jeudi et de 08h00 à 09h00 un vendredi sur deux.
- C’est notre engagement : depuis que les peupliers, les marronniers, les tulipes, les abeilles, les mésanges et les mouettes ont disparu, nous avons démarré un programme « bio » réintroduire de nouvelles espèces sur le territoire. J’ai le plaisir de vous annoncer l’arrivée prochaine des guêpes chinoises bleues et du chêne en pur PVC de Malaisie dans tous les jardins publics. Bien sûr, le port du masque reste obligatoire de 08h30 à 20h15 tous les jours, entre janvier et octobre.
- C’est déjà fait : l’évacuation et le relogement de tous habitants du Finistère Sud, de la Seine et Marne et du Pas de Calais après la tempête de sable Rachida 8. Attention ! Je vous rappelle que ce sont les compagnies d’assurance qui couvrent les remboursements des dégâts dus aux chutes de Neige Rouge de l’hiver 2110.
- C’est sans danger : moi qui vous écris, je mange chaque jour da la viande de veau à deux têtes OGM, des cuisses de poulet vert OGM, des tomates cubiques OGM et ma charge virale est basse !
- C’est clair : votez pour nous, le Parti des Beaux-Bio !
Votre Président de Région, Ali-Bjorn Dupont