lundi 8 mars 2010

Les cérémonies Oscar César Victoire Molière



Dans la catégorie spectacle mort-vivant de l’année, le vainqueur est … la cérémonie de remise de prix. Bien ordonnée, relayée par les médias, propre sur elle et gentillette, cette forme d’auto célébration d’une industrie liée à un art affiche souvent quelques promesses mais surprend assez peu. Sans parler des hommages à nos chers disparus ou aux légendes vivantes encore… vivantes, mais quand même assez « légende » pour qu’on puisse les laisser dans leur halo lumineux de gloire éternelle et leur résidence de Malibu et écourter ce long spectacle.
Finalement, quand on regarde une jusqu’au bout, le rapport temps passé-satisfaction est assez mauvais. Il est rare que l’on soit ravi du classement, vu que notre palmarès personnel diffère toujours du final.
Deux ou trois satisfactions viennent éclairer notre visage, par esprit de contradiction, particulièrement si un artiste que l’on n’aime pas du tout ne remporte rien. Pour moi, par exemple, voir les BB Brunes gagner quelque chose me donne la nausée et pour Johnny H. je serais assez d’accord qu’il n’ait désormais plus rien sauf à titre posthume… (Mais c’est personnel).
Ceci dit, le mystère absolu de ces rites est bien ce qu’on nomme le clan des « professionnels de la profession » qui votent, nous dit on alors que le public se voit juste accorder le droit d’envoyer des SMS très largement surtaxés pour une ou deux catégories, voire aucune.
Donc, ce sont des personnes qui elles savent qui décident de récompenser dans leurs rangs les meilleurs de l’année-millésime. Ce serait tout à fait logique, non ?
Après, grand débat ! Si l’on prend comme postulat que le public a un goût de m…, alors oui, limitons les votants car voir TF1 en tête des audiences TV depuis si longtemps me donne la chair de poule.
Mais alors, le suffrage universel et la démocratie ? Gloups ! Retour à nos chères études de philosophie.
Autre question : la présélection des « nominés » qui sent bon le piston, l’audimat qui rapporte et les copains d’abord. Oui ! Quid du film exigeant, du groupe rare et de la pièce difficile ? Mauvaise pioche, seul un public « pointu » les aime.
Retour à la case départ. Les professionnels de la profession veulent aussi qu’il y ait du monde pour regarder la fameuse « cérémonie » !
Décidément, on n’en sort pas.
Et l’Oscar est attribué à (ronfle) (ronfle)…..

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