lundi 26 avril 2010

La burqa, le string et le philosophe célibataire



Un fantôme passait. Effacée sous son voile,
Pauvre femme en niqab, Tenue noire, sous nos yeux,
Provoquant le dégoût, invoquant d’autres dieux
Stigmate préoccupant, d’où ne sort pas un poil.

Sur la plage on voit trop. Juste une petite ficelle
Qui ne cache rien du tout, de cette anatomie.
Le dessert sans l’effort… Le regard qui frémit,
Tout homme en est troublé, agite son vermicelle.

Entre les deux peut être ? Pensait un philosophe
Assis sur le rivage, et voyant d’un côté
La femme du Moyen Âge, puis ces corps exposés.

Mais les femmes sont belles, pourquoi les ennuyer
Laissons-les enfin vivre, arrêtons les contraintes
Car sans elles, mais que faire ? Il nous reste les plaintes !

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