Dites-donc, chers lecteurs de ce blog, vous rendez-vous compte que la publication quasi-quotidienne de notes et chroniques requiert sans cesse de nouvelles idées ? Il faut suer, forer et vous les remonter pour que ça chauffe un peu !
Il ne s’agit pas de la jouer PPDA, genre je pompe comme un Shadock, ou l’élève Ducobu lui aussi spécialiste de la copie sur voisin, voire de l’espion chinois fourbe qui traîne du côté de chez Renault pour piquer les plans du futur bolide à piles qui remplacera la Twingo, mais au prix de l’Espace V6 finition « Avenue Montaigne » en consommant chaque jour l’équivalent de la production d’une centrale nucléaire normande, avec l’autonomie d’un sanglier touché aux pattes arrière par un chasseur amoureux de la chevrotine.
De fait, un peu courroucés voire un tantinet agacés vous pourriez rétorquer : « Oui, mais pour vous écrire n’importe quoi sur n’importe qui, c’est facile, et de plus vous travaillez dans le monde de l ‘entreprise, alors générer du pipotron, sortir de l’argument à tout va et brasser du vent comme les pales d’une éolienne géante au large du Danemark un jour de tempête force 9… c’est partie facile ! ».
Certes, c’est juste et je dois vous avouer que je suis chaque jour davantage surpris de la capacité des personnes que je croise à produire une symphonie de mots et de concepts toujours plus vains. Je ne vous parle même pas des « consultants » qui font se reproduire les présentations anesthésiantes, les plans de non-action et les acronymes poussifs à la vitesse de lapins ayant confondu croquettes à la luzerne et petites pilules bleues.
Non ! J’écoute avec courtoisie et assez patiemment ces moult dirigeants, managers, chefs, leaders, N+1 jusqu’à N+N qui nous expliquent (sans rire) que plus ça va mal, plus ça va bien -et parfois l’inverse-. Ils le font, sans jamais se départir de ce regard en biais qui signifie clairement que la plus petite remise en question des propos qu’ils viennent de vous tenir serait synonyme d’un balayage direct façon karaté ceinture noir-charbon de votre fragile statut d’employé temporaire, en considérant votre évidente mauvaise volonté collaborative au bien être de nos actionnaires, dont les larges bénéfices distribués par leurs chers fonds de pension permettent d’envisager l’achat d’une voiture électrique, afin de remplacer ce vieux pickup Ford qui vieillit au fond de leur garage. Pickup qui consomme trop de pétrole.
Pour conclure, chers lecteurs, sachez donc que des idées, j’en ai en stock plus que de pétrole, mais bien moins que de bêtises que j’entends chaque jour.
Et toc, et voilà une chronique de plus !
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