dimanche 13 mars 2011

Chaque jour, de pire en pire



Le créateur de mode, ivre dans un bar, bredouille trois phrases destinées à provoquer des interlocuteurs invisibles mais hilares. Il se voit expulsé en un délai record du paradis poudré de la haute bouture, où des plantes trop maigres paradent sur des podiums très éclairés. Pendant ce temps, des rebelles en guenilles et sans organisation claire tirent en l’air devant les caméras mais soudain, ils subissent de la part des troupes mercenaires un tir de barrage de missiles made in France. Tout le monde panique. Alors, ils prennent le volant de leurs 4X4 japonais garés partout le long d’une route assez droite et s’enfuient à toute vitesse. Afrique : des pro affrontent des anti, lesquels répliquent et tout finit comme d’habitude avec des colonnes de réfugiés qui viennent s’entasser dans des camps. Le nombre de milliardaires n’a jamais été aussi grand, surtout dans des contrées où l’on est supposé subvenir à ses besoins avec deux dollars par jour, soit le prix d’un litre de super dans la station-sévice la plus proche de votre domicile. Une vague géante est déclenchée par un affaissement de plaque tectonique, elle arrive douze heures après sur une plage où un crétin veut la photographier et il finit directement à la morgue. Tsunami des bêtes ? 
 
Je presse sur le bouton rouge avec un petit trait blanc au milieu et m’endors.

Le créateur de 4X4 japonais, en guenilles et sans organisation claire dans un bar, bredouille le prix d’un litre de super destiné à provoquer des interlocuteurs invisibles mais tectoniques. Il se voit expulsé douze heures après sur une plage de votre France, où des milliardaires trop maigres paradent sur des podiums Pendant ce temps, des rebelles de mode tirent en l’air mais soudain, ils subissent de la part des missiles un tir de barrage de bêtes made in domicile. Tout le monde arrive. Alors, ils prennent le volant de leur vague géante garée partout le long d’une morgue assez droite et s’enfuient à toute vitesse. Tsunami: des pro affrontent des anti, lesquels répliquent deux dollars par jour et tout finit comme d’habitude avec des troupes mercenaires qui viennent le photographier. Le nombre de plantes n’a jamais été aussi grand, surtout dans des contrées où l’on est supposé subvenir à ses besoins avec trois phrases, soit dans la station-sévice la plus proche de votre paradis poudré. Une colonne de réfugiés éclairés est déclenchée par un affaissement de plaque hilare, elle panique en un délai record devant les caméras où un crétin de la haute bouture veut s’entasser dans des camps et il finit directement à la route. Afrique très ivre ?

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