jeudi 16 décembre 2010

Des ours en Béarn et de la neige à Paris



La presse (que j’aime) est bien fatigante en ces ultimes rengaines pour les semaines qui finalisent 2010 !
Délires et engueulades, débats et gros titres, énervement et épuisement  Chacun attend la pause des congés de fin d’année, est fatigué et les coups de rasoir fusent de tous côtés.
Prenons l’exemple de la discussion qui revient régulièrement : faut-il réintroduire des plantigrades dans certaines régions ? Sincèrement, comme je peux en voir de beaux et silencieux bien empaillés au Muséum d’histoire naturelle et deux ou trois exemplaires dans les zoos de la capitale, j’ai ma dose de plantigrades… donc ce sujet me semble un peu surréaliste. En revanche, si j’élevais des moutons et voyais mes revenus chuter comme les températures en Sibérie d’Octobre à Février, avouons-le tout net, j’irais faire des emplettes toxico-chimiques voire chez Smith et Wesson et la bestiole finirait enterrée discrètement dans une fosse emplie de chaux vive, sans publicité ni image postée sur Facebook. Désolé, mais « une peluche ça va, c’est quand il y en a trop que cela pose des problèmes » (Bruce Oursefeu) 

Quant à la neige à Paris, ce phénomène dit « naturel » nous les brise menu, c’est vrai. Il n’y rien à ajouter, juste un peu de sel et c’est tout. On s’agace et puis cela fond au bout de 24 heures…

Et puis, aaah, les grandes rétrospectives et les solides « best of ». Voilà la liste des meilleurs films, des disques d’or, des livres best-sellers. Zut, j’en ai raté les trois-quarts et des tas de trucs que j’ai adoré sont en dehors de ces classements ! Après les listes de cadeaux de Noël, ces accumulations aussi me donnent aussi un sentiment de trop plein, impossibles à digérer.

Et France Info qui nous serine tant au sujet de l’épuisante Ligue 1, qui est gelée pour un temps mais (hélas) pas pour toujours, comme ces compétitions européennes multiples auxquelles j’ai cessé de tenter de comprendre quoi que ce soit, à part qu’à la fin c’est Barcelone ou Manchester qui gagne, mais –nota bene- je n’irai pas passer une semaine de vacances à Manchester, malgré mon admiration sans bornes pour l’œuvre de Joy Divison et New Order.

Il nous reste les bonnes résolutions que l’on tiendra si peu.
Consommateur, électeur, contribuable et bon citoyen, je me sens parfois comme un ours en Béarn, croyant être relâché dans la nature et gambader en toute liberté, mais en fait déjà classé en voie de disparition ou transformé en pelisse devant une cheminée. Allons, un peu de gaité, d’optimisme et de bonne humeur. Au sec…ours, le printemps va revenir !
 
Il est temps d’ouvrir quelques bouteilles de Champagne…

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