lundi 25 janvier 2010

Zoologie du cadre en voyage


Le cadrus buznessus en voyage se reconnaît facilement. Observons ses mœurs. Habitué aux fréquentes migrations par voie des airs, les cadrus buznessuss en voyage se rassemblent par grappes dans des lieux très laids nommés « Hayairogards ». Attention ! Ils y sont mélangés, mais bien distincts du « touristus à valisaroulettss » qui y pullule, lui-même souvent suivi de petits qui hurlent très fort et se roulent sur le sol.
Pour ce dernier, le pelage est fait de chemises colorées à la différence du cadrus buznessus qui, lui, est reconnaissable aux couleurs sombres dont il se pare. Seul ou en petit troupeau, le cadrus buznessus jacasse à tout va dans un « pauretabble » et ajuste sa « krhavate » d’un air courroucé et en roulant des orbites oculaires (cette extension de tissu d’apparat ventral est courante chez les mâles). Les femelles sont ornées de façon plus variée, mais elles affectionnent les mouvements capillaires brusques et la fouille régulière du « sakamin ». Elles jacassent aussi. Le cadrus buznessus se pose sur des sièges oranges disgracieux et observe, en hochant l’occiput, le « Kotidiengratui » ou un sérieux « Maghazinne » pondu par sa « Branchpraufessionnaile » (sous-espèce d’habitat dans un sous ensemble de nids et cavernes). Bien sûr, le plus souvent possible il gratte avec les membres antérieurs un petit rectangle qui brille, son « lappetaupe » et fait alors des « hein, hein » caractéristiques en scrutant de vastes « Tatableurs » hérissés de graines et de branches et des « Préprésentations » qui se terminent toujours par l’image sacrée des deux appendices manuels qui se serrent. Le cadrus buznessus en voyage communique peu vers ses semblables, sauf s’ils sont familiers d’un territoire de chasse adjacent nommé « Hantreprize » (sous branche d’un sous groupe de cadrus, aussi peuplé par le très menacé Ouvrius Saindicallus). Il peut parfois barrir et reconnaître un « Kopaind’ praumau » (cf. le chapitre sur l’élevage du cadrus buznessus) et va lui témoigner de quelques signes de reconnaissance, comme le serrage d’appendice manuel ou l’accolade gauche-droite, voire aller avec lui au « Kcaffé » (lieu désigné pour étancher la soif des fauves, proche des zones d’envol) avant de s’en retourner vers un lieu d’assise solitaire pour encore jacasser. Au signal des « Zautaisses » (femelles aviaires sous rétribuées qui miaulent les retards permanents et annoncés de la migration), tous se lèvent, sifflent un pfff, pfff et font la queue en vrac. Désordre et agressivité dans l’air. Il y a là un rite incompris des chercheurs. Ce phénomène est inexpliqué, car on a remarqué que le cadrus buznessus en voyage s’assied en un lieu bien précis dans « Lhaavion » et que ceci permettrait d’éviter la cohue précitée. Mais bon. La migration peut enfin avoir lieu. Les cadrus vont migrer alors des points précis du globe, attirés par on ne sait quel sens interne. Mystère des espèces.
Ensuite, ils se nourrissent, défèquent et urinent.
Quand la migration est terminée, ils reviennent au nid, en général après deux ou trois jours. La femelle fait une petite « parade de boude », mais la promesse d’une future migration avec l’espèce des « touristus à valisarouletss » à la saison chaude calme ce remue-ménage provisoire.
Leurs petits crient et piaillent « Papahété an voillaje d’affrrr », alors, le cadrus leur jette en pâture quelques petits aliments collectés lors de la migration (à base de graines de cacao et d’extraits de sucs de betterave compactés en petites boules très vives). Fin de l’observation.

Le prochain chapitre traitera du cadrus buznessus en « Rayhunion » (rassemblements cycliques, pertes de conscience, apnées du sommeil et affrontements saisonniers, phénomènes de rugissements et d’intimidation par les dominants).

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