mercredi 16 décembre 2009

Plateau Télé (J.T. agité)


J’ai trop d’aztèques hachés au menu de vingt heures
Avec dépêches au sang et du gratin d’horreurs
Saoulé de cassoulet sur les exécutions,
La rage et la bêtise, la mondialisation.

Sur le continent noir, on n’est jamais en r’tard
Hutsi son frère en deux, quand Hutu les sépare
Laisse l’otage refroidir, le hachis fermenter
Quand la famine dada et le petit biafrais.

A Bruxelles, à Strasbourg, des choux et des recettes
Décollent la marmite d’une Europe à vingt sept,
Des commis députés, toujours vêtus de gris,
Y mijotent l’amnistie de leurs propres délits.

Malgré quelques éclairs de croix rouge sur fond blanc,
On ne peut digérer les croix blanches en même temps.
Quand l’armée croque un toast, pâté de mains grillées,
Les fous d’Allah répliquent, la chair est quadrillée.

Un verre de vodka russe, un petit verre de blanc,
Tu prendras toi aussi, les Tchétchènes pour des glands,
A coups d’afghans de boxe ou de vieilles doses de Mir,
Ca ouvre l’appétit, Rachid et Vladimir.

1 commentaire:

  1. tes vers dévorent tout sur leur passage
    avec appétit ils croquent le paysage

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