mardi 10 novembre 2009

Goncourt sur pattes


A compter de l’année 2012, le Prix Goncourt-Toujours fut attribué par la Présidence du Ventre de la République Permanente et de l’Identité Nationale (mais blanche).
Le Jury étant constitué de l’épouse-sans-voix du Président Permanent et de ses deux fils, le producteur-rappeur de rien subventionné et récemment nommé PDG de France 1-2-3-4-5-6 et le bâtisseur blond, passé sur avis de ses professeurs et de la Présidence du Ventre directement en deuxième année de Droit des Litiges, mais en dispense d’examens à titre exceptionnel de poulet.
Le Général Rond-Dans l’eau, après avoir surnagé dans l’affaire obscure dite « Claire Scream », avait publié son remarquable ouvrage : » J’ai tout écrit dans mes cahiers et Vieux-pin (d’épices) est coupable et responsable, je le jure ».
Il fut le deuxième ouvrage sélectionné, mais ne l’emporta point.
En effet, Fréderic L., porte venin officiel de Sa Gloire Permanente, avait écrit chez Gallinacés (fusion de Gallimard et des Editions des Cétacés, intervenue en 2011), un livre épatant et non censuré qu’il nomma : » Oui à la France qui en veut plus que plus que peluche, et les socialeux sont des tous des crétins ».
Hé bien, à trois voix contre zéro, il gagna le Prix et put parler 29 minutes et trente secondes au Journal-à-la-gloire-de-qui-vous-savez à Vingt Heures et expliquer comment Sa Permanence Nationale avait inspiré de sa Grandeur ce livre si touchant.
Marie N’Diaye-ça-fait-mal, méchante critique de Son Eternelle Permanence avait dû bien vite rendre les 10 euros injustement touchés en 2009 pour son Goncourt tout simple, et ses bouquins furent utilisés pour faire fonctionner les centrales à charbon. Ah, oui ? Je ne vous l’avais pas dit ? Les nucléaires centrales-Capone étaient toutes en révision, donc les centrales à charbon refirent les beaux jours de la couche d’ozone et de nos compteurs électriques, ces petits gourmands.
C’était trop bête, zut alors, personne ne l’avait prévu chez EDF-Privée-car-Public-c’est-pas-bien, qui appartenait désormais à 150 % à un groupe de luxe, dont le grand Yaka était un vieux pote de Sa Permanence de Panier. Par chance, ils avaient aussi 95% des parts de marché de l’importation du charbon ! La vie était bien faite, quand même.
A compter de l’année 2013, le Prix Goncourt-Toujours fut attribué par le Ministère de la Vérité et de l’Intérieur Cuir, ce fut encore plus simple et bien sympathique !

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