"Je voudrais que quelqu'un vienne et m'explique..", dit souvent un ami à moi.Oui ! dans la vie, tant de mystères, tant de questions sans réponse. Ceci est une série de chroniques, anamnèses, pensées, remarques, billets d'humeur avec digressions mais sans prétention autre que d'exprimer un point de vue parce que je me pose des questions et justement je voudrais que quelqu'un vienne et m'explique....
vendredi 13 novembre 2009
Identité Nationale
Le Président marchait en tête
Les pieds nus, le corps à découvert, le corps à découvert
Derrière lui, le peuple en fête
Brandissait les drapeaux verts, les drapeaux fiers.
Cent mille pirogues, rameurs en transe
Avaient porté les immigrants, les immigrants comme un torrent
Sur les plages sans méfiance,
Ce mois de juin fut étonnant, fut le tournant.
Mère famine était trop forte là-bas
Avaient d’un coup tourné le dos, tourné le dos
A ce destin maudit, avec leurs bras
Fuyant par vagues et chantant « hooo ! »
Refrain 1 :
Ho ho ho, la France on arrive, là, vraiment
Ho ho ho, L’Italie, on arrive, en courant
Euro, euro, ho ho hooo
Euro, euro, ho ho hooo
Partager, là vraiment, oui les enfants
Bien Manger, là, comme les allemands
Le Président marchait en tête
Et des millions l’avaient suivi, l’avaient suivi
Posant le pied à la Joliette,
A Barcelone, à Lipari, à Saint-Nazaire et à Bari.
Quand tout le riz avait pourri
Et les marchands l’avaient tordu, l’avaient vendu
Au prix du sang et de la vie,
Encore un mois c’était foutu, ils seraient bien tous mourus
Alors le Vieux a déclaré
On prend la mer et on y go, et on y gooo
Toutes les barcasses sont réparées
Direction Nord en chantant « hooo ! »
Refrain 2 :
Ho ho ho, l’Espagne on arrive, là, vraiment
Ho ho ho, Lisbonne, on arrive, en courant
Euro, euro, ho ho hooo
Euro, euro, ho ho hooo
Partager, là vraiment, oui les enfants
Bien manger, là, comme les allemands
Les chefs Toubabs’ déjà bien pâles
Ont envoyé les soldats et les marins, et les indiens
Mais pas seulement ombre d’une balle
Ne fut tirée par ces humains, par ces humains.
L’Afrique d’un coup avait franchi
Et les frontières et les barrières et les ornières
La grande coulée, volcan du sud avait jailli
Là, sur les côtes, jusqu’à Paris, jusqu’à Nancy et Rimini.
Et c’est pourquoi, comme le café,
Qui s’est marié avec du lait, avec du lait
L’Europe est pour toujours.. vitaminée,
Par ces villages qui chantent « hooo ! »
Refrain 3 :
Ho ho ho, à London on arrive, là, vraiment
Ho ho ho, les latins, on arrive, en courant
Euro, euro, ho ho hooo
Euro, euro, ho ho hooo
Partager, là vraiment, oui les enfants
Bien manger, là, comme les allemands
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