dimanche 17 mai 2009

Et la grande classe d'Obama ?


C'est dimanche.

Une rubrique sur un thème facile, parce qu'il fait moche, il pleut et il fait froid et en plus on est en mai.

Il devrait faire beau.

Al Gore nous regarde de travers, il avait raison, le climat est foutu, des catastrophes horribles nous guettent, les tsunamis vont se gondoler en série, des ouragans dévaster New Orleans puis Memphis Tennessee et le Festival de Cannes.Puis la Tour de Pise va encore plus pencher et les Tigres Tamouls attaquer ou capituler - cependant, on sait pas trop ce qu'ils veulent ceux-là, mais bon, on prend l'info dans le doute, avec un nom pareil, ils doivent pas être du genre à parler du temps qu'il fait tous les jours-

Ah, ma pauv'Dame on n'a pas eu d'hiver, on n'aura pas d'été, les oignons ont 7 peaux, les hirondelles volent de travers et la couche d'ozone est trop fine.

La banquise fond et les ours blancs coulent.

C'est très méchant , il paraît, un ours blanc, les eskimos les craignent , ils les flinguent de loin avec des fusils à lunettes, mais ils mangent plutôt des phoques et ils sont vachement débrouillards les eskimos.

Au mois de mai pour eux, c'est comme pour nous en décembre, ces gens plus courageux que vous et moi, hé bien ils dorment dans des igloos, mais à cause des occidentaux, ils boivent du whisky Four Roses, ils sont gonflés de partout et en fait, ils préfèrent regarder la banquise fondre sur un écran plat et au chaud.

Alors les igloos, les engelures, les ours et les phoques, à vrai dire, les eskimos s'en sont un peu lassés, tout comme leurs cousins les coupeurs de tête de l'Amazonie en ont aussi marre d'avoir juste un string en liane irritante comme habit, une sarbacane qui vise de traviole pour dégommer les singes hurleurs et une bouteille de whisky Four Roses pour quatre.

Leurs épouses ne seraient pas contre non plus d'aller un peu chez Zadig et Voltaire, d'accoucher sous péridurale et moins de 23 fois par existence, et de changer l'ordinaire à base de mygales et de singes hurleurs contre une boîte de raviolis qu'il suffirait de mettre au micro-ondes au lieu d'attiser un maigre feu qui s'éteint tout le temps.

Vous pensez bien ma pauv'Dame, il pleut tout le temps dans cette P... de hutte en paille, on serait bien mieux à Sao Paolo dans un cinq pièces climatisé, aux lignes racées dessinées en un subtil design par le grand Oscar Niemeyer, non ? Et puis, faire toujours la même danse folklorique avec ce vieux sorcier mateur qui chante comme une casserole, tout ça pour quand même choper des amibes, la gastro, la malaria et en plus un rappel d'impôts parce qu'on est encore passés à Ushuaïa en redif' cette année, c'est pas top quand même.

Ce que je voulais vous soumettre aujourd'hui, c'est qu'on m'explique ce qui fait la différence entre quelqu'un qui a "la classe" et quelqu'un qui "craint du boudin" .

Modestement, et pour le moment, je trouve que nos amis les américains ont un chef d'Etat qui en a. Un max.

Même si temps temps se gâte, qu'un tsunami frappe Memphis, Tennesse, que des ours blancs viennent attaquer Sao Paolo ou les Tigres Tamouls faire tomber la Tour de Pise à coup de sarbacanes, je pense que ça ne changera pas. Allez, allez, expliquez-nous ça !

A vous les azerty, à vous les qwerty

 C'était ma dix-neuvième couche de glace.

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