A-t-on le droit de dire qu’Harry Porteur nous saoule et qu’on n’ira pas voir le film, pas acheter les pins’, les posters, les lunettes les taches de rousseur et la conduite à gauche ?
Le bombardement en vagues sourdes et puissantes associé à la sortie de ce produit en particulier est terrible (mais aussi pour un James Bond ou tout autre blockbuster multi applications commerciales).
Soit vous bêlez avec la masse dont l’esprit critique est bien faible (« si ça brille, c’est beau, hein ? »), soit vous passez pour un mauvais coucheur, un isolé, un journaliste des Inrocks qui flingue à tout va ou un très dangereux révolutionnaire.
Je ne dis pas que tout ce qui est « grand public » ou « populaire » est nul, attention !
Mais à force de gaver les oies, il est logique de penser qu’elles ont un palais assez peu sensible.
A propos de palais, c’est justement cela dont il est question puisque l’on évoque ici la notion de « goûts ». De la coriandre, des épices, du piment plus ou moins doux, des viandes cuisinées différemment et des légumes nouveaux, ça ne vous tente pas ?
Mais bon, le maigrelet sorcier british dont je vous cause, avec ses histoires dont le manichéisme simplifié ferait passer le courant alternatif pour la gamme des jaunes chez Van Gogh et le jeu de pile ou face pour un Sudoku niveau « Pythagore », donc le petit sorcier et sa bande de rouquins fatigants… on peut, oui ou merdre, exprimer un avis différent que « ouais c’est super, les méchants y sont méchants, et les bons y sont bons » ?
Et puis tous ces films, disques, programmes TV de masse, chaînes de magasins de nippes, ordinateurs plats, fast-foods caloriques, lessive triple action, buzz Internet… que « tout le monde » aime tant, est-il permis d’émettre de doutes et de les latter sévère dans les parties sensibles ?
La réponse est oui, et même pour que le sorcier du bois comprenne en VO : « triple f**** ! »
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