C’est mon quart d’heure « je dégomme à tout va ». Envoi de quelques flèches acérées pimentées au curare. Largage torpilles 1, 2 et 3 (et allez-y pour la 4, c’est jour de fête !).
Harry Potter et son acteur à la figure fracassable ornée ses sempiternelles lunettes de clown triste vont-ils encore nous les briser menu pour longtemps ou bien serons-nous enfin débarrassés un jour de cette sinistre saga recuite pleine de petits magicosses proprets anglo-saxons et tout plus ou moins rouquins mais plein de bons sentiments qui agitent leur baguette en pleurnichant, au bout de leurs bras grêles ?
Et ces petits vampires pâles mais si bien shampooinés qui sont aussi terrifiants qu’un télétubby en peluche pour une classe de maternelle, on va encore avoir droit à combien d’épisodes de leurs mignonnes aventures où « crac-crac » n’évoque que le bruit des biscottes et « haa-haa encore » seulement le gémissement aigre d’un PDG de banque apercevant la liste des entorses au règlement de son meilleur trader boursier goulu au top de sa forme ?
Et toutes ces saletés d’émissions à base de bouse de vache serbe (qui aurait le choléra… des vaches) qui encombrent les grilles avec leurs castings minables de crétins sans cerveau et d’artistes dégoulinant de médiocrité désespérante, le tout arbitré pendant des heures infinies et entrecoupées de publicités pour des opérateurs téléphoniques interchangeables, par des pseudo-jurys composés de vielles demi-gloires à l’ego enflé et qui se pavanent sans honte à l’écran pour tenter de rattraper leur découvert bancaire galopant et l’oubli inexorable qui couronnera leur carrière jetable de mauvais chanteur, mauvais écrivain ou mauvais présentateur de mauvaises émissions ?
Quid de ces comédies musicales obèses, en costumes qui brillent de plus de paillettes qu’une boule à facette géante, bien ridicules aux textes affligeants de banalité, dont la promotion ressemble aux bombardements en tapis de l’US Air Force pendant le pic d’activité de la guerre du Vietnam et qui massacrent à tout va nos tympans par le fourrage à sec de guimauve molle et aussi lourde qu’un camion plein de béton ?
Bref, tout ce qui sort du tuyau puant d’un show-business agressif et mort de faim de bénéfices à deux chiffres, prêt à éditer et vendre n’importe quelle daube surproduite et pleine de cholestérol pour un public ayant autant de sens critique qu’un indicateur se retrouvant avec un canon de 357 magnum sur la tempe alors qu’il vient de balancer la liste complètes des comptes en Suisse du parrain local aux audits du Fisc, assorti de 9 giga octets de photos de ce dernier en train de s’envoyer en l’air dans un sauna bi, copie sa grand-mère catholique traditionaliste et restée dans son petit village ensoleillé (mais digne) de Sicile ?
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