"Je voudrais que quelqu'un vienne et m'explique..", dit souvent un ami à moi.Oui ! dans la vie, tant de mystères, tant de questions sans réponse. Ceci est une série de chroniques, anamnèses, pensées, remarques, billets d'humeur avec digressions mais sans prétention autre que d'exprimer un point de vue parce que je me pose des questions et justement je voudrais que quelqu'un vienne et m'explique....
jeudi 21 octobre 2010
Le Saint du Jour (parodie de la page du quotidien gratuit du RER )
SAINT JEAN d’HYPPOPENDACRE
C’est en l’an 1065 que naît Jean Arthouis, fils de chapelier fou, borgne et affublé d’un pied bot. Lorsqu’il est sur le chemin de l’école, à l’âge de 7 ans, Saint Pierre, un cheval mauve et une bouteille géante d’eau de vie lui apparaissent. Aussitôt, il est pris en formation chez les moines Frappistes du monastère de Boiçansoif, qui lui enseignent les secrets de la fabrication de leur célèbre cervoise, qui deviendra 100 ans plus tard la fameuse bière Meffe-Bergen que l’on peut encore déguster dans les tavernes du Nord- Pas de Calais et de Lombardie.
Le petit Jean, devenu Père Super-Supérieur décide de participer à la première Croisade, qu’il rejoint en 1096, armé d’un gourdin en bois de chêne clouté et monté sur une vaste barrique à roues, emplie de liqueur de poires fabriquée par ses bons moines, tirée par un âne gris clair.
L’âne ayant péri dès le passage près de Conques, c’est un Byzantin converti d’une force peu commune qui va désormais tirer l’attelage (appelé Bine Radine, car il tenait en ses mains calleuses un gobelet d’étain bosselé et donnait à chacun une quantité ridicule du précieux breuvage, malgré la grand soif qui étreignait les croisés en chemin vers Jérusalem).
On le retrouve à Tyr, au Liban, vers 1101, grâce au témoignage recueilli sur un parchemin provenant des fouilles d’une distillerie d’arak ayant appartenu à des religieux coptes, adeptes du soufisme solaire inversé.
Il lui est attribué des miracles fiscaux, des guérisons de la calvitie, des verrues plantaires ou des gueules de bois, en vertu de la recette secrète d’un élixir médicinal vigoureux (que l’on estime titrer entre 52 et 66 degrés).
Bientôt, le pontife local, Georges Savah-Kounié, décide de le persécuter, eu égard aux impôts et taxes en baisse à la messe du dimanche dans les paroisses de la région (dont il prélevait 99 %).
Jean est crucifié, battu, enterré, noyé, puis coupé en trois, puis crucifié, puis électrocuté (bien qu’à l’époque, ce fut très complexe à organiser).
La légende raconte qu’au moment de sa mort il dit « Nec plus ultra, adius amigus ! » et que Saint Pierre et Miquelon apparurent alors pour l’emmener vers le ciel, nimbé dans une lumière bleue, vous savez comme dans les Blues Brothers quand ils ont leur révélation.
Il est bien sûr canonisé direct, par le pape Hypipolito 2, et un culte lui est dévoué dans les abbayes ayant un alambic officiel ou clandestin, entre la Basse Normandie, Cognac et la vallée de la Bekaa.
Sa fête célébrée est le 29 Février chez les orthodoxes ou le 21 Octobre chez les catholiques traditionalistes qui prient en espéranto à reculons.
Son dicton : « à la Saint Jean D’Hyppopendacre, il pleut 8 jours après s’il faisait beau 8 jours avant ».
Demain : Sainte Janine, Ninja balèze de Baleztine
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