samedi 13 février 2010

Ma recette pour une note de blog


Après neuf mois d’exercice en matière de blog, je vous livre ce qui me semble être les ingrédients d’un équilibre en matière d’intérêt pour le rédacteur et, j’espère pour les lecteurs. Bilan : déjà 125 billets, chroniques et notes. Pour mémoire, je partage ici les coulisses du théâtre, les ingrédients du consommé. Tout d’abord ! La longueur du billet…Surtout pas trop verbeux, car on doit le lire assez vite et ce n’est pas très confortable via un écran. Je pars toujours de Word, police Arial, taille 14 et je ne dépasse jamais UNE page standard. En matière de caractères, espaces compris vous êtes à environ 2800, ce qui est largement assez pour développer une idée, donner des précisions, se poser des questions, fleurir de quelques bons mots et terminer par une pirouette, cacahouète. Important ça, une bonne chute (comme au ski).
Pour le sujet, au choix : piquer dans l’actualité, s’inspirer d’une photo, ou partir d’un mot et se laisser guider par l’étoile bleue (ou noire) de l’inspiration. Il faut foncer droit devant, se faire emporter par la vitesse du surgissement d’une idée qui en amène une autre etc.… rien de bien nouveau sous le soleil des scribes de tout plumage et de tout ramage.
La fréquence ? Pour tenir la distance, minimum un billet par jour, écrit le midi ou le soir et importé ensuite, pop ! en copier-coller. Choisir une image via Google pour illustrer a posteriori (sauf si c’est l’image qui a démarré le processus d’écriture). Facteur temps, j’avoue que c’est environ quarante minutes chrono : ouverture de Word, rédaction, et « post » texte plus image sur mes deux blogs en parallèle. Est-ce beaucoup ou peu ? Pas de notion comparative avec d’autres. Je tape toujours avec deux index, ne riez pas, et cela avance doucement, fautes de frappe et retours chariot compris. NB : Pourquoi le clavier français n’a-t-il pas le point simple ni le point d’interrogation en « accès direct » sans mettre en « MAJ » et les chiffres idem ? Grrrrrr.
La notion de bloguer, je pense qu’elle a des points communs avec celle du message dans la bouteille lancée à la mer. On écrit, on choisit un beau contenant, on scelle, on lance dans un océan, et bien sûr on attend une réponse. Quand j’étais enfant, je l’ai fait, l’exercice de la bouteille et du message, mais jamais je n’ai eu de retour. J’avais lu quelque part (Mickey ? Spirou ?) qu’un enfant avait reçu une réponse d’Amérique pour un lancer fait en France, dans un port de Bretagne… je ne sais plus très bien où. Et, là j’avais eu le déclic pour tenter l’expérience.
En matière de blog, je ne sais pas d’où c’est venu, à part bien sûr de la régularité des exercices un peu semblables que je pratique en atelier d’écriture. C’est maintenant la fin de ce billet et il manque la cerise sur le gâteau : les commentaires ! A vous de jouer…

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