samedi 9 mai 2009

Tom Boonen a été contrôlé postif à la cocaïne (sic)


Je n'aime pas le cyclisme. Désolé.

Quand j'étais en troisième, en 1975, j'ai eu un vélo Peugeot rouge, demi-course 3 vitesses, et comme j'habitais Morgat dans le Finistère, ça montait pas mal l'air de rien.Si j'avais eu une mobylette comme un Peugeot 103, voire un 104 et comme pas mal de mes copains, j'aurais été plus vite dans les montées mais surtout, je n'aurais pas cassé d'un coup  en arrivant à la maison les 12 oeufs que j'avais été acheter chez la fermière qui s'applelait Madame Breton et qui faisait du beurre salé avec une baratte. Ceci dit, à l'époque, je lisais Spirou et il y avait un bus qui nous emmenait au CES Alain de Crozon, le chauffeur s'appelait Postic, il nous engueulait parce qu'on faisait pas gaffe en sortant du bus pour traverser la rue. En fait, il avait raison.

Donc, vélo ou mobylette, finalement, pas de problème.Mais je n'aime pas le vélo, je veux dire les coureurs et les compétitions

Ce que je voulais souligner, par le biais de la magie des écrits et de mes deux index qui courent avec célerité sur le clavier (je ne peux pas taper autrement qu'avec mes deux index, ça a le don de faire rire mes collègues et si je me coupe le week-end au bout d'un index, j'ai mal toute la semaine), ce que je voulais souligner donc, c'est que c'est bien cocasse de lire chaque année les épisodes sur la dope et les coureurs.

Alors, ces pauvres gars, en plus d'être habillés comme des abribus en promotion et coiffés de casques plein de trous, ils doivent traverser la France à toute berzingue, se raser les jambes et avoir des piqûres dans les fesses tous les soirs par des entraîneurs belges et cruels, ou , tout comme Tom Boonen se farcir de la coke à plein tarin toute la nuit mais sans pouvoir aller frémir sur la piste de danse magnétique et y tournoyer en une transe folle comme un soleil violet dans une apothèose de néons rouges, entouré de walkyries sensuelles et alternatives, tout en faisant couler du plafond tendu de ces belles soieries Moltchènes du Nord un flot glacé de champagne rosé sur leurs visages énamourés et répondre à leurs questions avides mais pleines de sous -entendus comme "c'est quoi un braqué 36-14, honey ?"

Dur, dur d'être un forçat de la route.Comment en est-on arrivé là ? On est bien las.

A vous les pics , à vous les seringues et le merengue.

C'était le numéro 8 de cette série.

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