vendredi 8 mai 2009

Les gros titres dégonflés


Mystère de la presse (que j'aime)

Pourquoi certaines nouvelles ou histoires qui ont fait tant de bruit pendant longtemps disparaissent et ne reviennent jamais ?

Tels des pneus dégonflés, elles sont tristes et on ne peut plus rouler dessus.

Qu'est devenu le SDF qui avait sauvé la vie de la petite fille qui tombait du deuxième étage ?

La République de Moltchènie du Nord est-elle enfin indépendante et les vieilles femmes que l'on voyait  on TV répondre aux journalistes, et on lisait les sous-titres parce qu'on maîtrise mal le Moltchène du Nord, surtout que le Moltchène du Sud est un poil rocailleux mais plus beau que le foutu patois de ces vils chiens de Moltchènes de l'Ouest -ces vieilles femmes donc, toujours avec un fichu sur la tête et les dents cassées, ont elles revendu leur Renault 12 de 1973 contre un 4X4 à kalachnikovs apparentes ?

La grippe des canards et des volatiles d'élevage , c'est vraiment fini et celle plus moderne et  "made in Mexico" mais avec un parfum vintage de grippe espagnole 1919  a-t-elle racheté l'ensemble des droits de passage en radio ?

Sarah Palin s'est-elle enfuie dans une communauté bio-baba cool et renouvelable à Katmandou, déclarant soudain que "le préservatif, c'est comme la passoire : sans trous, les nouilles ne s'égouttent pas bien ?"

Le trader fou qui a englouti 345 milliards de dollars en faisant ctrl-alt-suppr sur son clavier en regardant un écran monochrome de couleur verte et sans le dire à son chef qui n'en savait rien de rien... est-il en train de planter des fraises à Plougastel-Daoulas ou se moque-t-il de nous, tout en lisant ce blog sur un laptop en platine, un peu bronzé mais pas trop et bien installé sur le pont arrière d'un yacht de 78 mètres de long, amarré dans une baie enivrante que le soleil illumine, posé sur une eau verte et bleue si cristalline que l'ombre du navire est la seule touche sombre dans un océan infiniment exotique où des poissons chamarrés comme des bijoux glissent lentement en caressant les coraux de leurs nageoires voluptueuses à peine effrayés par la tragique connaissance innée que la murène cruelle viendra un jour avec brutalité prendre l'étincelle de leur pâle vie... comme une multinationale faisant une OPA sur votre employeur.

C'était ma première chronique.

A vous les studios et les réponses.

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