mardi 12 mai 2009

Le pape, les soupapes


Sujet glissant.

Le pape. Et ce n'est pas ma marque préferée.
Et encore , si on commence avec les imams on saute et les rabbins on tressaute.

Préventivement, je vais donc insérer ci-après un avertissement, un "disclaimer" comme on dit en anglo-saxon.

Voici :

"L'opinion ci-dessous est un avis subjectif spécifique et non comminatoire partagé uniquement par son auteur sans objectif diffamatoire, ni calomnieux, ni sectaire, ni injurieux. Ce n'est pas de votre faute s'il a lu Voltaire, ne croit plus au Père Noël, ni à la petite souris, ni en la transformation du pain rassi en billets de 500 dollars par un prophète chevelu et avec des sandales -mais quand même sans chaussettes comme on voit chez les allemands en vacances- , ni au paradis équipé de télevisions dé-paramétrées de la chaîne TF1 et avec un seul numéro à cocher au Loto au choix entre 0 et 1 , permettant de gagner 120 millions d'euros pour les gagnants du premier rang et 119 millions pour ceux du deuxième rang."


Et ça , c'est fait.

Alors.

Le pape.

Au commencement : les cathos-cathos..., désolé, je ne "peux pas" du tout et j'avoue, et c'est surtout leur big boss jouissant d'un culte frénetique notamment chez des humains souvent blancs et pâles, des jeunes allemands porteurs de croix et sandales aux pieds -avec des chaussettes noires, c'est plus choli-, des ados BCBG pâles avec un pull bleu marine sur les épaules qui hantent les JMJ, des pères de familles nombreuses parce que la pilule c'est la friandise du diable, des mamies Moltchènes surmontées d'un fichu à fleurs, des individus souvent atteints de troubles rhumatismaux qui vous jettent leur morale à la face mais jamais une pièce d'un euro dans l'escarcelle du SDF qui fait la manche après la messe depuis 5 ans devant Notre dame de la Béatification du Bois... bref, tous ceux qui répondent à la classification des culs-bénis faux-culs. Et encore, le mot "cul" employé ici par deux fois, c'est déjà un pêché

Le pape me rend très mal à l'aise quand je le vois, même sur un écran plat, même de loin, derrière une vitre blindée, en écoutant Sympathy for the Devil sur mon I-pod.
Dès qu'il se met à parler (en 256 langues ou en italien chevrotant), je zappe.



Trop vieux, trop riche, trop tordu, trop Pie 12, trop loin, trop bsolète, trop mal habillé, trop pape quoi.



Mais "Achtung !" (comme dirait un allemand portant des sandales marron avec des chaussettes noires et en plus un maillot de corps façon marcel sous sa chemisette avec un petit écusson du Bayern de Münich sur la poche gauche), "Achtung !" donc, ne me faites pas dire qu'il n' y pas de personnes bien chez les croyants, non, non, non, moi je vous demande une focalisation sur les hypocrites, ceux qui sentent la cire de cierge traditionnaliste, l'érection soutanesque inavouée, le discours à deux balles sur le Seigneur qui aurait dit ceci et dit cela et puisqu'il a dit ceci et il a dit cela, ceci et cela a eté dit, et ce qui fut dit fut fait.



Et je veux que Quelqu'un vienne et qu'Il m'explique (avec les majuscules, ça veut qu'il sera balèze, le gars) pourquoi le pape est comme il est, et pas comme il devrait s'il appliquait les préceptes de son bouquin favori.



Et là, même un ingénieur allemand en vacances, portant les sandales, les chaussettes avec une petite usure sur le gros orteil, le maillot de corps, la chemisette, la gourmette de baptême, la croix au bout d'une chaîne autour du cou, le short et même le baise-en-ville en cuir aux dimensions 24X 56 avec une lanière réglable et tous ses papiers photocopiés à l'intérieur, même lui !, ne saurait pas me dire pourquoi tant de mystère dans l'âme humaine quand il s'agit d'appliquer à la réalité des principes et des préceptes.



Ceci dit, j'aime beaucoup les allemands, sans rire.
Maintenant, si vous êtes en colère, relisez mon avertissement.





A vous les chapelles, à vous les cloches.


C'était mon quatorzième sermon.

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