La finale de Roland Garros oppose une fois encore le redoutable numéro un espagnol et l’élégant suisse, vainqueur de tant de tournois. Chaleur estivale d’un mois de juin, ciel bleu azur et foule passionnée dans un stade en délire.
Le match est serré, tendu et âpre. Le majorquin avait emporté le premier set au tie-break, 7-6, finissant par un ace à 217 km/h pour gagner 13-11. Son aîné lui avait ravi le second dans un autre, 7-6, concluant au moyen d’un amorti diabolique de précision à 7-5. Reprise en main du petit taureau qui fait le break juste quand il le faut pour s’adjuger le troisième set 6-4. L’idole des chocolats Lindt lui rend la pareille, de façon symétrique, égalisant par un identique 6-4 dans le quatrième.
Cinquième set : 2-2, 3-3…6-6 aucun des deux champions ne veut lâcher. Le match se poursuit sur un rythme d’enfer, irréel, pour aboutir au tie-break conclusif de 4 heures 55 d’une partie acharnée, dense et vitale. 19 points partout. Les joueurs en sueur, zébrés de terre battue des chaussettes au maillot, après des chutes successives vont s’asseoir, boire et changer de polo. Gros plan sur l’horloge située au bout du court.
Soudain, Nadal fouille dans l’un de ses sacs de sport et en extrait un fusil à double canon scié. Il se lève, abat le juge de chaise qui s’écroule dans une gerbe de sang. On revoit immédiatement les images au ralenti. Federer, l’ayant vu, a eu le temps de sortir un sabre de samouraï caché derrière sa chaise et, d’un saut prodigieux, il s’échappe dans les gradins. Nadal le poursuit, tire dans la masse.
Des spectateurs s’écroulent, panique, mouvement de foule. A ce moment, un hélicoptère survole le Central et les caméras nous montrent Johnny Halliday en tenue commando, armé jusqu’aux dents, qui descend sur le terrain, à toute allure, en rappel via un câble, suivi par Tony Parker en tenue de Tarzan et Joachim Noah en armure. Nadal est rejoint par Tsonga avec une arbalète et Connors qui arme son lance-roquettes en ricanant qui vise l’hélicoptère… qu’il réussit à toucher.
Explosion.
Mais Johnny et le jeune Noah ont pu atterrir et commencent à arroser avec leur Uzi l’équipe rivale. Or, à cet instant précis, la tribune nord s’ouvre en deux, le sol tremble et un Luke Skywalker de vingt mètres de haut se fraye un passage avec un sabre laser, déchiquetant le public, les gradins et devenant la cible de Nadal qui le mitraille de chevrotine.
« A table, mes chéris, ça va refroidir ! » dit une voix énorme qui couvre tout. L’image est alors sur pause, figée. On voit Federer qui allait lancer une grenade en direction de Skywalker, sa barre de vie est orange. Les enfants enlèvent leurs casques 3D, débranchent l’intraveineuse de jouabilité et s’extraient de leur lit à interface full-connect. Maman a tous les codes d’accès pour intervenir en mode « super user », et en plus… son gâteau au chocolat est vachement bon.
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