vendredi 11 juin 2010

Version 2.0 de l'appel du 18 juin



Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des banques internationales, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de l’être humain, s’est mis en rapport avec la Spéculation pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force informatique, financière et hors la loi, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les milliards, les avocats, la dissimulation des Marchés qui nous font reculer. Ce sont milliards, les avocats, la dissimulation des Marchés qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour l’humanisme. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car l’humanisme n’est pas seul ! Il n’est pas seul ! Il n’est pas seul ! Il a un vaste monde derrière lui. Il peut faire bloc avec l’Empire du Cœur qui tient la terre et continuer la lutte. Il peut, comme nous, utiliser sans limites l’immense population des humains du monde entier.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de Wall Street. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis.
Foudroyés aujourd’hui par la force financière, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force intellectuelle supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement au Paradis, j’invite les hommes et les femmes qui se trouvent en territoire libre ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des activités de l’esprit qui se trouvent en territoire libre ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance humaine ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio des rêves.

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