"Je voudrais que quelqu'un vienne et m'explique..", dit souvent un ami à moi.Oui ! dans la vie, tant de mystères, tant de questions sans réponse. Ceci est une série de chroniques, anamnèses, pensées, remarques, billets d'humeur avec digressions mais sans prétention autre que d'exprimer un point de vue parce que je me pose des questions et justement je voudrais que quelqu'un vienne et m'explique....
mardi 6 avril 2010
Si j'ose dire....
Bon ! Pour continuer dans l’élan printanier que la nature nous insuffle, je vais vous parler avec candeur des films X.
De façon à ne heurter aucun public, aucun censeur, je ne mettrai que des allusions et pour tenter de déclencher votre bonne humeur, et je rajouterai la mention « si j’ose dire » qui sera symbolisée par le petit rappel suivant : (SJD), comme la petite cloche qui vous disait de tourner les pages dans vos livres avec K7 quand vous étiez petits, rappel donc apposé après chaque terme ou expression qui prête à glissement du sens (SJD), ou allusion tendancieuse.
Tout d’abord, les messieurs. On évitera de les nommer acteurs, car leur performance dans cette branche (SJD) est assez physique et ils font peu usage de dialogue. Doués d’une durabilité exceptionnelle, d’un jeu solide, et, tels des Bordeaux 1961 d’une longueur en bouche (SJD) surprenante sans oublier une capacité à retarder le final de chaque scène, ils n’apparaissent pas non plus comme étant des phares de la pensée contemporaine. Quelques vedettes ont percé (SJD), mais aucun n’est membre (SJD) de l’académie des Oscars.
Les dames : toujours disponibles, pleines de hauts et de bas (SJD), en grandes formes (SJD), pourvues d’un enthousiasme sonore et d’une énergie folle, un esprit ouvert (SJD), jamais une trace de jalousie, nulle envie d’aller faire du shopping ou de s’étendre (SJD) sur des rumeurs, et par ailleurs, toujours rasées de frais (SJD) depuis les années 80 à nos jours. La tendance est clairement à la coupe très dégagée, voire totalement lisse, c’est bien aisé chez l’esthéticien pour que la cire coule (SJD).
La minceur du scénario est proportionnelle à l’épaisseur (SJD) des acteurs, leur capacité à fusionner (SJD) dans les scènes où l’on passe de deux à plusieurs. C’est mieux qu’à la Comédie Française, on peut même dire qu’ils prennent Racine (SJD). Le décor varie peu : maison de maître (SJD), écuries où des étalons (SJD) s’ébattent, hôtels de luxe, voire de temps à autre une campagne riante où une couverture aux couleurs vives sera jetée sur le gazon (SJD) et enfin bateau à voile, voire à vapeur (SJD).
Il est vrai que le cadre du navire, branlant (SJD) sur la houle donne aux films X cette dimension qui les rapproche du théâtre classique : unité de lieu, unité de temps, unité d’action (SJD).
Et bien sûr, la musique. Indispensable, tout comme dans nos ascenseurs et parfois si injustement décriée ! Ces petits morceaux (SJD) instrumentaux, lancinants, entêtants, dans lesquels ressort (SJD) cet orgue un peu assourdi, mêlé (SJD) à des rythmes tropicaux et assourdis et à une basse régulière, comme un métronome.
En résumé, un genre assez peu varié mais profond (SJD), sans surprise, qui détend (SJD) peuplé de marronniers (SJD). Pas de quoi fouetter un chat (SJD).
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Maisons de maître, hôtels de luxe ? Hum ça sent son (vieux) Dorcel tout ça !!!
RépondreSupprimerJe crois que les producteurs de X de la San Fernando Valley ne s'embêtent plus avec ces décors coûteux. Droit au but (SJD)