vendredi 9 octobre 2009

Fréderic M. et la mauvaise envie


Enfer et damnation : cela a chauffé un max au sujet des mœurs de Fred Mitterrand et surtout de son livre, et plus particulièrement sur les passages goulou zoulou tarifé avec un « garçon » du nom de Bird.
Invectives d’un côté, émotion de l’autre, prises de parti et Partis aux prises, crac boum hue et en avant les débats où chacun s’emporte.
Alors, bon, j’ai pris le bouquin (que mon épouse avait lu beaucoup aimé, comme semble-t-il 200.000 lecteurs et 100% de la critique littéraire lors de sa sortie).
J’ai lu le chapitre en question, avec une attention précise portée à chaque détail.
Aucune mention n’est faite sur l’âge du « garçon », mais nous avons en revanche une description précise de lieux, des sons, des couleurs et… des ébats. Ce n’est pas ma tasse de thé à la menthe, je l’avoue. Je ne vais pas crier bravo à la fin du show ni demander un bis.
Voilà, après, si chacun lit en entier le (demi, par ailleurs) chapitre qui fixe l’attention et génère le courroux, il lui sera possible de donner un avis sur le fait que chaque membre (si j’ose m’exprimer ainsi) de notre gouvernement doive ou non avoir un passé irréprochable ou angélique.
A moi, naïf, il m’est rétorqué : «mais bien sûr, grande ambition signifie appétit sexuel à la hauteur ».
La vox populi feint de ne pas s’étonner, prend un air entendu et vous dit immédiatement, sur le ton de la confidence « il paraît que Giscard et Marlène Jobert, hein, hein… »
Sans oublier qu’à ce sujet chaud, on évoque toujours le fameux Félix Faure, qui est mort dans les bras de sa maîtresse (16 février 1899) et bien vite on évoque des orgies pleines de graisse d’ours, d’amphores de vin que l’on boit à la régalade sur fond emmêlé de courtisanes et d’éphèbes avec les empereurs romains au-dessus , en passant aussi par Henri 3 « et ses mignons ».
C’est en quelque sorte le best of du chapitre « sexe et politique », avec un chapitre top glamour et que j’avais failli oublier : »Maryline et les Quéquettes Neddy ».
Voilà.
Freddy Mitt’ a été plaider au Journal de Vingt Heures de Touffe Un, face à une Ferrari qui n’en pouvait mais de placer le mot « pédophilie » toutes les 3 secondes. Il ne démissionne pas.
Pour rigoler, je vous rappelle qu’avant lui, il y avait Christine Aaaalbânel de Veersaââîllles. Je n’étais pas fan, mais bon, si un jour elle a mis un serre-tête en velours rouge au lieu d’un bleu marine, c’est le pire péché que Saint-Pierre lui reprocherait.
Bon sang ! On en revient au vieux débat ; Sympathy for the Devil ou Love me Do ?
A vous de voir, chers petits amis !

1 commentaire:

  1. Le tourisme sexuel c'est la prostitution des jeunes dans les pays low cost. C'est contraire à la dignité humaine et colony-minded. Donc pas très en phase avec un "esprit des lumières".
    La question est-elle de savoir si une personnalité "a fait" ou "n'a pas fait", n'est-elle pas plutôt de savoir pourquoi elle en fait une demi-confession en mode litteraire ? Pour faire une figure esthétIque avec un fait (presque divers) ou bien pour justifier un fait par une figure esthétique?
    L'esthétisme serait-il indépendant des droits de l'homme ? Si c'est ça j'ai horreur de l'art. Et que M. Miterrand reste à sa place parce que sa fonction, on s'en fout.

    Olivier B.

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