mardi 25 août 2009

Summertime blues


Punaise !
Après trois semaines en Toscane, sous un soleil génereux, innocent et joyeux pékin que je fus... juste vêtu d'un T-shirt, d'un maillot de bain et d'une paire d'espadrilles, ayant au maximum fait un barbecue par jour et lu 50 pages le soir, sans avoir regardé la TV une seule fois, vaguement été connecté à Internet dans un Web center pourave et accessoirement vu de loin en en loin monter le nombre de mails "pro" aux environs de 400, bref en rentrant dans la mélasse du retour, c'est le clac pas chic, le hic , le flop, la panique !
Comme dirait Nougaro... dès l'aérogare, j'ai senti le choc et encore plus dans le métro du retour à la maison, avec changement à la Défense vers 19h30... Vu des cadres comme moi tous blêmes, l'oeil torve ou las, et en costume gris tombe et la mallette défraîchie à la main, et personne qui vous "ciao", et on a tous l'air jaunes ou blanc crème sous les néons, waow, waow, achtung baby, cela fait peu de bien.
A quand la téleportation ?

Sensation classique d'étouffer, sentiment d'être à l'ouest, rentrant du sud et ayant perdu le nord.
Bing ! Et en plus un PV dans le courrier, un fourbe flash planqué sur un feu rouge ratissé avant de prendre le large et qui rappelle l'étroit chemin sur lequel on navigue, les amis ;
Des big "pourquoi" surgissent, se mettant à tournoyer salement, tel des vautours saisonniers avec des ailes pleines d'ironie et des yeux qui louchent, croassant
" Alors, on se rappelle qu'on aurait dû faire un métier qu'on aime ?"
Gloups, je suis déjà tout pâle sous mon hâle !

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