jeudi 29 juillet 2010

mercredi 28 juillet 2010

Les news elles sont mauvaises




Les news elles sont mauvaises
Le vingt heures dérangé
Les infos sont obèses,
Les titres déprimés.

La milliardaire obscène
Enveloppe la vertu,
A Neuilly c’est la scène
Où coule sa tribu.
Son cœur est aussi sec
Qu’un shampooing synthétique
Un photographe ? Un chèque.
Aux Seychelles et du fric !

Les footeux sont pouraves
Chanter la Marseillaise
C’est pour eux de la bave
Ils préfèrent la… braise.
Le casque sur les oreilles,
Et les jambes en coton,
Avec le plein d’oseille,
Le cœur près des bif’tons

Les news elles sont mauvaises
Zahia n’en pas douter
Les infos sont obèses,
Les titres déprimés.

Le pétrole coule, ça rend sourd
(Et pas dans les tuyaux)
Louisiane bête en court
Et BP tourne le dos.
Et dans les caravanes
CD Roms qu’on efface
Le ministre est Havane,
La fumée laisse des traces.

Quand j’étais au Budget
J’étais pas au courant !
Ma femme est embauchée
Chez mon plus gros client ?
La fondation aphone
De Madame en Rolex
Financée, parlant, conne
Et les chèques de son ex ?

Les news elles sont mauvaises
Bling bling et « vos papiers ! »
Les infos sont obèses,
Les titres déprimés.

lundi 26 juillet 2010

Ce blog pourrait-il devenir un petit journal ?

http://konmexplik2.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/07/26/ce-blog-devient-un-petit-journal.html

qu'en pensez vous ?

Oursons les parisiens ?



Un fort débat qui enflammait
La France d’en bas, en Pyrénées….
L’ours devait-il laisser des empreintes
Dans les forêts ou sous contrainte ?

Les écolos en étaient verts,
Il fallait tout laisser ouvert !
Mais les bergers agitaient leurs bâtons,
Vu leurs brebis changées en saucisson !

Moi je vous dis qu’au petit zoo
Le plantigrade est déjà beau…
Si j’habitais dans la vallée,
J’achèterais un canon scié.

Quand on vient juste en TGV,
On veut parer au plus pressé.
Quand on travaille sur le terrain
On s’en chatouille de l’ours brun !

Laissons-les donc en Slovénie,
Comme les tigres en Birmanie…
Tu vois les voir ? Tu cliques Google !
Aucun pixel ne pue de la gueule…

La parisenne libérée


http://www.laparisienneliberee.com/

Très grand !

Humour, chansons, paroles et musiques.

Quand l'heure de la libération sonnera, elle aura une big big médaille....

samedi 24 juillet 2010

Ceci est encore moins une critique du dernier album de Prince



Dans l’autobus à bout de souffle assurant la navette entre Crabtown, Ohio et Goatville, Ohio aussi qu’est-ce que vous croyez ?, les sièges passagers n’affichaient pas complet.
Au premier rang, un vieillard, afro américain et fatigué y lisait un magazine froissé, le Sign o’ the Times, à travers ses épaisses lunettes rafistolées, mais il les baissa pour regarder le contrôleur voûté et peu engageant, dont le prénom -Marcel E.- était rappelé sur son badge, agrafé non loin d’une cravate tachée.
« Alors, old timer, on va lire son journal, manger un sandwich sans gluten ou faire un petit somme pendant le trajet ? » murmura-t-il avec ironie.
« Oui pour le petit somme, si les cahots le permettent », répondit avec aigreur le vieil homme, se rappelant que le balancement d’un bus sur la route fait sommeiller 2 fois plus vite qu’un rocking chair, non sans avoir fait une grimace à son énorme voisine, une Latino usée et sans doute femme de ménage, avec des jambes épaisses comme des contrebasses.
On entendit peu après la voix du chauffeur, un certain Bloke Nelson : « Tout se passe bien, notre vitesse de croisière a atteint son plateau de 55 miles per hour, vous pouvez détacher vos ceintures et vous mettre à ronfler ! »
Sur ces entrefaites, une musique d’ascenseur d’hôtel soporifique envahit l’autobus, y compris les derniers rangs crasseux.
Chacun avait déjà absorbé une, voire deux boissons gazeuses, ou peut être quelques comprimés calmants bon marché achetés au supermarché du coin, voire un sandwich bien cher et sous cellophane fourni par une station service trop éclairée ou une petite épicerie miteuse. De fait, tous se mitrent donc à somnoler, sans exception, y compris le chauffeur et le contrôleur, qui laissèrent avancer tout seul et à faible allure le bus diesel vers sa destination. Il filait droit.

La torpeur se prolongea plusieurs heures, apathique et triste, puis les passagers sombrèrent un à un dans un sommeil abrutissant, alors qu’un air sec et conditionné fut diffusé au dessus de tous les sièges. Des couvertures pudiques furent cependant sorties par quelques passagers, qui eurent le mauvais goût de ronfler de façon sonore.
Peu avant l’arrivé, tous furent réveillés avec brusquerie et eurent droit une petite bouteille d’eau, pour avoir l’air moins fripés à la gare routière. Chacun demeurait renfrogné, aucun clin d’œil complice ni aimable n’était échangé entre les passagers. Une partie de leur esprit planait encore parmi les camions et les panneaux autoroutiers.
On leur distribua un exemplaire périmé du journal « Minneapolis Daily ». Ah, quand même ! Avec le journal, l’album « 20zéro » de TAFYLAS (the artist forever yuppie lame and sour) était offert gratuitement.
Merci Move Bus Lines !

vendredi 23 juillet 2010

Ceci n'est pas une critique du dernier album de Prince



Dans le fin vaisseau spatial assurant la navette entre Béta du Crabe et Oméga du Bouc, la classe Affaires Paisley Plus n’était pas complète.
Au premier rang, un jeune homme, afro américain et distingué y lisait un magazine en hologramme, le Sign o’ the Times, via ses lunettes 4D@, mais il les baissa pour regarder l’hôtesse élancée et engageante, dont le prénom -Sheila E.- était rappelé sur son badge, agrafé non loin d’un décolleté impressionnant. Un petit comprimé de MDMAA ? Une ligne de Blanchepoudrr ? Un verre de vin ? murmura-t-elle avec classe. « Oui pour le vin, si vous avez du Purple Rain cuvée 2058 », répondit notre homme, se rappelant que l’alcool bu en apesanteur allait au cerveau 8 fois plus vite. Il prit le temps de déguster le doux breuvage, non sans avoir souri à sa jolie voisine, une Martienne du Sud très maquillée, avec des jambes longues comme une basse Rickenbacker.
On entendit peu après la voix du commandant de bord, un certain Duke Nelson : « Tout se passe bien, notre vitesse de croisière a atteint son plateau de Lumen 7.2, vous pouvez détacher vos ceintures et vous mettre à danser ! »
Sur ces entrefaites, une musique funk et diabolique envahit l’appareil, y compris la classe Eco Raspberry Saturne.
Chacun avait déjà absorbé une, voire deux boissons, ou peut être quelques produits stupéfiants-légalisés en supplément (gratuits et à volonté en Affaires Paisley Plus, rappelons le, ainsi que le plateau repas avec son assortiment de champignons Hal).
De fait, tous se mitrent donc à danser, sans exception, y compris le commandant et son équipage, qui laissèrent avancer toute seule et à grande allure la fusée vers son objectif. Elle filait droit.
La fête se poursuivit plusieurs heures, frénétique et joyeuse, puis les passagers sombrèrent un à un dans un sommeil profond, alors qu’une douce lumière indigo fut diffusée au dessus de tous les sièges.
Des couvertures pudiques furent cependant jetées sur quelques couples, qui eurent le bon goût de rester assez silencieux.
Peu avant l’arrivé, tous furent réveillés avec gentillesses et eurent droit une petite pilule de Rainbow Vita+, pour avoir l’air frais au contrôle douanier. Chacun souriait, des clins d’œil complices et coquins étaient échangés entre les passagers, les stewards et les hôtesses. Une partie de leur esprit planait encore parmi les étoiles et les comètes scintillantes.
On leur distribua aussi sous forme de bracelet un exemplaire gratuit du journal hologrammique 4D@ du « Minneapolis Comet-Star »

Chouette ! Avec le journal, l’album « 20sixtysix » de TAFYLAS (the artist forever young loveable and sexy) était offert gratuitement en maxi-dose à s’injecter voire à mélanger dans un Space Cake. Merci Love Airlines !

jeudi 22 juillet 2010

La clé USB



Tiens ! En voilà un d’objet de tous les jours, usuel et pratique.
Exemple de scène de la vie de tous les jours :
« T’as une copie de la prez’ ? »
« Oui, j’te la mets sur une clé »
NB : C’est mieux que « j’te l’envoie par mail » car, telle une canalisation après une grosse pluie d’orage l’été, votre boîte aux lettres serait alors aussi bouchée qu’un soldat du Tétaragua qui vous met en joue alors que vous êtes attaché à un poteau d’exécution et à qui vous essayez d’épeler le nom d’une ONG, voire le patronyme du consul de France le plus proche de son domicile. Pas de bol, vous avez fait « allemand deuxième langue ». Revenons à la clé USB qui vous a été remise.
Après, dilemme. Oui. Doit-on rendre la clé, ou doit-on la garder ?
On la rend, l’air de rien, ou on la garde, fourbement, pour la repasser à son petit neveu, avec les fichiers mp3 de London Calling, pour contribuer à son élévation spirituelle ?
Dans mon bureau, et les tiroirs qui le composent, j’en ai au moins 12, de toutes formes, décorées de blasons publicitaires divers et variés. Désormais, un fournisseur qui vient vous vanter ses services vous en remet une, et sur tous les stands de toutes les expos de tous les produits sur tous les continents, on vous en donne des poignées.
Sauf peut être au Tétaragua et en Moltchénie, à voir la fureur qui s’empare des citoyens de ce type de pays quand la distribution commence ; à croire qu’ils en font des colliers pour leurs grand-mères !
Etant par nature un garçon poli, j’ai tendance à remettre l’objet à son propriétaire initial, vecteur physique de l’information partagée (ou pas, si vous avez ronflé pendant la réunion) et après avoir copié-collé la « prez », qui finira sur mon disque dur, dans un sous dossier poussiéreux. Sans doute n’ouvrirai-je plus jamais le fichier de la fameuse « prez », mais ceci est une autre histoire.
Enfin, la clé USB, se doit de grandir avec son temps. Elle se muscle, elle grossit, elle doit se tenir prête à avaler des images et des films, sans quoi, elle sera jetée discrètement avec le trognon de pomme et la bouteille d’Evian dans la poubelle à tri sélectif de nos officines. En dessous de 4 « giga », on vous rit au nez, et rien de plus chiche qu’une capacité mémoire riquiqui, juste assez pour faire tenir les informations que vous désirez transmettre.

Non, mais, si en plus je veux passer à mon petit neveu « Les Tontons Flingueurs » que je lui ai enregistré sur la TNT pour contribuer à son éducation de base, vous ne croyez quand même pas que je vais lui fourguer un bidule de 512 kilo octets, quand même, avec le logo pourave du Crédit du Tétaragua ou de la Poste Moltchène ?

mardi 20 juillet 2010

Follonica



Une fois par an, trois semaines environ, devenir italien, plagiste, petit café, barbecue, glace à l'eau, tomates et mozzarella.
Et dire qu'on y pense les 11 autre mois !
Ceci dit, y habiter toute l'année serait d'un ennui remarquable.
Vous imaginez la plage sans parasols, ni le camion qui vend des chaises pliantes , ni les sénégalais qui proposent des lunettes de soleil à 10 euros et des montres qui indiquent l'heure mais jamais plus tard que quinze jours après leur achat ?
Le paradis, c'est comme l'enfer : c'est les autres.

dimanche 18 juillet 2010

Recette de l'embauche express





Série grands desserts de la Raie publique

Pour : 65 000 000 personnes
Durée : de 3 min. 52 à dix ans
Difficulté : facile
Niveau calorique : élevé

Ingrédients pour l’embauche express :
1 ministre du Budget
1 épouse du ministre du Budget
1 conseiller fiscal évasif
170 g de piston effeuillé
78 millions de doses de shampooing Dop
2 c. à soupe de pression
1 dose de relations publiques
1 c. à café de pipeau bio
1 pincée de Légion d’Honneur, bien rouge
Très peu de vertu

Phases techniques de la recette :

Effeuiller la vertu, s’en couvrir le front
Réserver une heure pour rendez vous entre l’épouse et le conseiller Faire tiédir le contrat d’embauche en un créneau discret, à feu doux
Bien chauffer la fiche de paie (thermostat : pas moins de 200 000)
Fouetter la vertu avec les relations publiques, doser la pression
Incorporer la Légion d’Honneur bien rouge pour le conseiller
Presser des attachés de relations publiques (pipeau bio)
Attention à ne pas agiter le buzz !
Récupérer l’extrait de profit de Dop, à la Seychelloise
Saupoudrer de paquet fiscal en abondance (ne pas lésiner, on peut monter jusqu’à 30 millions)

L’embauche doit rester couverte
Décorer avec des rubans et des amendements
Servir deux ou trois ans
(Resservir en 2010, sur lit de Canard aux piments)

Attention, digestion parfois délicate pour public non averti.

jeudi 15 juillet 2010

Le Tour de France, c'est rance



Mon coup de pression post 14 juillet ! Ras-le-bol de ce marronnier géant qu’est le Tour de France. C’est la goutte de Dop qui fait déborder le vase de Soissons. Cinq piliers pour soutenir le temple de mon dégoût et porter le plafond de ma mauvaise foi estivale (et forcément subjective).
1 : Le vélo, c’est un moyen de transport qui agace les piétons, irrite les voitures et fait ralentir les bus. Alors, pourquoi aller se faire mal sur les cols pentus pour nous dire en plus que c’est formidable ? Prenez la navette gratuite, louez une Jaguar Type E ou baladez vous une fleur au coin de la bouche dans les Alpes, mais lâchez-nous.
2 : Pourquoi ces pauvres garçons sont-ils accoutrés de façon si ridicule ? Mélange improbable d’hommes sandwiches surlignés, de toreros fluorescents ou de cosmonautes trop maigres de séries Z de l’ex TV yougoslave.

3 : Quand c’est presque fini, ce n’est pas encore fini. Allez, une semaine cela suffirait largement et le final, ils pourraient sûrement le faire dans l’avenue bordée de platanes des Martyrs de la Résistance de Plumilec sur Thorin, au fin fond de la Marne et Creuse, ce serait parfait, au lieu de bloquer les Champs Elysées l’un des rares week-ends où il serait presque sympathique de s’y promener.

4 : Leurs patronymes cyclistes sont un florilège des appellations les plus ridicules. Le fait de vouloir prénommer son fils Andy, Eddy, Freddy, Lance ou Raymond devrait déclencher chez les agents de l’état-civil le droit d’appuyer sur la sirène d’alarme et d’appeler les secours.

5 : Le coup de « l’engouement populaire » ! Quoi ! Nous soutenir l’apologie béate de la joie fugace de quelques employés bedonnants au salaire médian et couverts d’un bob prônant l’absorption d’un apéritif anisé, d’une poignée de mamies à lunettes triple foyer essuyant leur verre Duralex avec un chiffon à carreaux rouges et blancs sur le pas de porte de caravanes d’occasion garées dans les vapeurs des pots d’échappement pour mieux voir, ou enfin de piètres bataillons de gamins mal coiffés qui gambadent le long de cette interminable caravane hypocrite et droguée en attente d’un objet publicitaire gratuit et plastifié qui leur est lancé comme un os à des chiens avides et qui reçoivent en bonus des bons coups de rétroviseurs dans la tronche ?

Je dis non, ainsi qu’au comité d’accueil avec banderoles tordues de la Salle des fêtes de Monfront sous Charpenne, ville moyenne de tous points de vue qui attend avec hystérie le passage du Cirque pour distraire le populo, vu que les crédits pour refaire la RN 4564 ont été bouffés par la mauvaise gestion de l’équipe municipale «divers droite » qui gère avec maladresse le budget de la commune depuis trente quatre ans. C’est moche comme un vieux marronnier qu’il faudrait élaguer.

lundi 12 juillet 2010

Tournée (manège triste)



J’ai vu hier le film « Tournée » de et avec Mathieu Amalric.
Bilan subjectif : à côté de la plaque, le flop, le double salto qui se vautre sur glace...Explications !
Poussé sur mon siège par des critiques 5 étoiles en multiplex et le petit bonhomme de Télérama qui se fend la poire, je « veni ». Mais, si je « vidi », alors pas du tout de « vinci ». On avait pourtant tous les ingrédients d’un bon cocktail : le road-movie, les strip-teaseuses US à fort caractère et formes XXL et une B.O. pure « rock and roll ».
Hélas, côté scénario, on va être gentil en disant qu’un ticket de métro suffit à le contenir (et encore, en police 16), et on va être méchant en disant que, pour la clarté du propos, les flots du Golfe de Louisiane en ce moment, à côté, c’est de la Volvic.
On voit bien qu’Amalric fait des efforts surhumains pour nous dépeindre un personnage qui a « vachement vécu et qui a des tas de problèmes ». Tu sais, un type qui a un passé trouble mais flamboyant, ouaiiis.
Oui. Voyez plutôt ;
Un frère qui n’articule pas et en plus qui doit refaire la déco du plateau de l’émission de Fréderic Taddei, des enfants « made in divorce » qui sont de vrais boulets et aussi une ex-maîtresse qui est à l’hôpital pour un cancer du sein, mais quand même bien habillée et qui n’appelle pas le service de sécurité quand elle le voit débouler pour lui demander encore un n-ième service.
D’ailleurs, on sent bien qu’il n’est pas un homme ordinaire, banalement attaché aux terrestres préoccupations de l’homme de la rue, car il ne pense pas, lui, à enlever les films plastique de protection des sièges de sa voiture de location, même après une semaine de pérégrinations et 2500 kilomètres sans GPS à travers l’hexagone.
Et il fume. Ça oui, il fume le bougre, nuit et jour, à croire que son film a été financé par la Ligue pour le Cancer, ou encore les Alcooliques Synonymes, vu qu’il boit sec dès qu’il a deux minutes de libres. J’ai même une troisième idée : ce serait un opérateur téléphonique, pour démontrer qu’un forfait « je gueule aussi dans le train quand je veux » est vraiment pratique pour les artistes.
Bref, pour moi, un vrai ratage, encensé d’un air entendu et chaviré et à mots choisis mais un peu littéraires aussi (genre « ode », « manifeste », « désenchanté », « poétique », « existentiel », « lumineux »,…) par le milieu des professionnels de la profession, mais je ne sais pas pourquoi, moi qui ne suis point un professionnel de la profession. Pour comprendre, je devrais davantage fumer, boire, téléphoner dans le train et surtout, surtout : ne jamais enlever les films plastique de protection mis sur les sièges dans une voiture de location ! Ce serait ballot.

Néologismique des plaques



Chers rédacteurs du petit Robert-Larousse, division « mots nouveaux », comme l’a fait Lady Gagarde, notre ministre de la ri-lance et du remix de syntaxe à 5,5% de TVA, je vous donne des propositions de mots actualisées pour votre prochaine édition :

Enve-lope : n.f.; Kraft 21X29.7, sans vertu morale et pleine de liquide
Rolex-pulsé : n.m ; Immigré très en retard au contrôle (voir aussi n.f. ; « immigression » et Math. : « 100-papiers »)
Traideur : n.m ; Financier pornographe sans éthique, ruinant sa banque qui n’était pas au courant, mais alors pas du tout au courant.
Anelkass-toi : loc. ; Millionnaire arrogant en survêtement bleu, avec casque sur les oreilles
Suisside : Géo. ; Emplacement blanc et neigeux de comptes bancaires à cacher (voir aussi « Géo. ; « Luxe-en-Bourges »)
Mediatarte : n.m.; site Internet à la crème de révélations ( ph :acide)
Faceloupe : n.m. ; site Internet (voir aussi def. « Roseau Social ») qui grossit tous vos défauts
Dort-menech : Géo. ; Petit port breton, assoupi depuis 2006
Vuvuzelarme : n.f ; Sécrétion hexagonale suite à grève d’entraînement sauvage (NB : contraire de n.f. « Effort-midable », loc. Espagn.)
Pelothon : n.m ; Opération médiatisée pour sauver les cyclistes des addictions chimiques (voir aussi, ref. Hist., « Lancet Armstrompe »)
Nadal-de-match : loc. ; 6-0, 6-0, 5-0 et 40-0, Joyeux, ami, l’Ibère sert
Volcacanik : adj. ; phénomène géologique peu propice au trafic aérien
Polansquitte : n.m ; Document d’extradition helvète
B-taon-court : a) n.f ; Arroseur arrosé ou shampooing aux oerth
b) n.f ; Fric-Farc, potage d’amertume colombienne
Villiers-le-Rebelle : Géo. ; Commune proche de Froissy en Trance
« Ma raie noire » : loc. ; voir syn. « British linoléum »
Délocapaupérisration : n.f.; produire des biens industriels chez les très pauvres et très jeunes en plus.
Téhéran 238 : Scien. ; Uranium à mollah-tron, persan tous les blindages
DCD-Rom : n.m. ; Gens du voyage, mais à sens unique pour leurs voisins (voir aussi def. « Roumanie-en-Bloc » ou def. « Gitan-filtré »)
Grècecroquerie : Géo ; contrée ravagée par l’emprunt à taux héros.
« Poulpe- fiction » : loc. ; voir syn. « La pieuvre par les 2 moules » (loc.)
Dictatort : n.m.; représentant suprême d’un Etat, non élu, mais en statut de déchéance post-révolutionnaire (voir aussi Géo ; « Cul-bas » et « Craie-du-Sud »)
Blaggueur : n.m.; écrivaillon numérique ama-tueur de mots à feu doux

Rasta pocket




Faire de l'argent avec du reggae, c'est difficile.

Il est plus aisé de faire des ronds avec de la fumée...

(Les Tontons Rouleurs)

dimanche 11 juillet 2010

Au sommet de l'Etat


UMP, trésorier, ministre, écoutes, polémique, censure, justice, copains, copines, banquière, comptes en Suisse, enveloppes et milliardaire

C'est carrément..... du confit d'intérêts !

samedi 10 juillet 2010

Titanique la bande du Fouquet's



L'Oracle Lefond, poulpe d'orange amère, a parlé et voici ce qu'il nous confie :

Les trésoriers grigous sont comme des buvards, ils absorbent tout le liquide, mais sans changer de couleur.
Les enveloppes des donateurs ne sont pas timbrées, c'est toujours ça d'économisé.
La presse libre les déprime, car elle révèle les négatifs et le bain chimique, même quand les clichés sont à contre jour.
Les citoyens sont cuits par la canicule, leurs dirigeants pas du tout crus.
Les électeurs se ruent sur les plages, mais feront grève dans les urnes.
L'équipe de France est éliminée, mais le Tour défonce en restant impuni.
La madone des shampooings arrose à tout va, mais les cactus piquent encore.

Cet oracle se prend pour Radio Londres, il n'aime que les messages lombaires.

vendredi 9 juillet 2010



Hier soir, j’ai été voir un géant noir, né en 1937, à qui il manque un petit doigt et qui joue assis sur une chaise et de la même façon ou presque depuis soixante ans.
Et il m’a soufflé, le géant.
Magic Slim mesure presque deux mètres, il tousse comme une forge et rugit comme un vieux tigre, il joue sans pédale d’effet et en plus, il rigole. Sa voix est burinée comme une locomotive à vapeur, ses doigts courent sur la guitare comme des chats qui se battent. Il porte un chapeau de paille qui lui donne une allure de gentleman du Mississipi, même si c’est bien un fidèle de Chicago, Illinois, la fabrique nucléaire du blues urbain, celui la justement qui vous prend aux tripes, dès le premier miaulement de la Gibson. Ce monsieur inspire le respect total, et d’ailleurs ses excellents musiciens lui en témoignent ainsi que son manager (ou assistant, je ne sais pas) qui vient lui porter sa guitare, qui l’aide à monter sur scène et reste dans l’ombre, tout près, pendant la durée du concert. Il doit faire les comptes aussi, parce que blues men ils ne rigolent pas avec le pognon.
Au Jazz club du Méridien, Porte Maillot, il y a des passionnés qui viennent écouter très tard dans la nuit les grands bonshommes de la musique noire américaine, comme Magic Slim.
Je vous le dis, c’est une bonne claque qu’on prend, assis tout devant, quand ils enchaînent les morceaux, en se disant juste un mot, échangeant à peine un signe et démarrant ensemble le suivant dans le centième de seconde synchronisé par leur ADN bleu royal des trois accords.
Ses Teardrops jouent parfaitement et nous montrent qu’ils savent aussi chanter, ayant le droit chacun à son petit moment solo. Ils rigolent, ils font des blagues, et puis avant, ils étaient à Vienne, là, ils sont quinze jours à Paris, demain ils partent en Espagne avant de retourner aux USA… mais pas de problème, ils assureront jusqu’à leur dernier souffle.
Hier soir, j’ai été voir un type qui chante des histoires de départs, de ruptures, d’amour, de bitures, d’absence cruelle de dollars dans la poche de son pantalon troué et de prison dure. Toujours les mêmes trucs en fait, et c’est ça que l’on veut entendre.
Le blues, c’est bien sûr toujours un peu la même recette, ce qui compte c’est la façon de la jouer. Avec du cœur, avec des tripes et en y croyant fort.
Et c’est pour ça qu’on va voir un géant noir, né en 1937, à qui il manque un petit doigt et qui joue assis sur une chaise et de la même façon ou presque depuis soixante ans.

mercredi 7 juillet 2010

Pas de journée sans écrire



« Nulla dies sine linea …

Pas de jour sans écrire une ligne (Pline l'Ancien) ; aussi devise d'Émile Zola, peinte sur la hotte de la cheminée de son cabinet de travail dans sa maison de Médan »
Je suis un peu atteint par cette maladie, moi aussi. Je l’avoue.Bien sûr, vu le nombre de mails que je dois envoyer chaque jour, et les sms rédigés itou, cela m’use déjà les deux index, mais cela ne compte pas. Je parle d’écriture plus créative, comme pour alimenter ce blog, pour avancer des projets, rédiger des paroles de chansons et les séances en atelier d’écriture. Cela commence à faire pas mal.Pas un jour sans une ligne (et pas de poudre blanche, non !).

Là, j’avais envie de partir en « n’importe quoi » et vers la ponte, si j’ose dire, d’un texte scabreux pour expliquer le problème de la conception des toilettes publiques dans les pays anglo-saxons.

En fait, pour… faire la grosse commission, les cabinets ne sont pas isolés ! Oui, il s’agit de boxes conjoints, avec des cloisons inachevées vers le haut comme vers le bas. On aperçoit les chaussures et pieds des communiants, on peut faire coucou avec sa main en l’air, mais…surtout, surtout, le rendu sonore de l’expression libératoire vos pensées profondes est partagé par tous ceux qui sont présents dans le local.
Et bien sûr, lorsque vous devez vous exprimer avec force, c’est là qu’il y a toujours quelqu’un qui entre qui sort, qui se lave les mains, dans un silence de cathédrale, avec une puissance potentielle amplificatrice d’écho faramineuse qui guette chaque décibel que vous allez faire résonner en ce lieu.
Il m’est déjà arrivé de rester en suspension, en mode pause et de devoir tout arrêter, vu que la quiétude et l’isolation nécessaires à l’expulsion robuste d’une fin de digestion réussie furent rendues impossibles par ces conditions précaires.
J’ajouterai que, étant de facto à l’étranger, les différences alimentaires provoquent le plus souvent une amplification des remugles intestinaux et des flatulences préliminaires comme celles liées à l’apothéose de ce moment solitaire par principe. Et pire, si vous déjeuniez avec un collègue, pire, un supérieur voire un client et qu’icelui a la fâcheuse idée de venir se laver les mains pile au moment où vous pensiez vous libérer enfin d’une pression intolérable que vous ressentez depuis l’arrivée à l’aéroport.
Vous aviez reconnu ses chaussures, assis, crispé et éclairé par cette blême lumière au néon qui nimbe les toilettes Outre Manche et Outre Rhin. Quel dilemme ! Frôler l’appendicite ou se couvrir de honte ? Ceci dit, si c’est pour écrire ce genre de bêtise que tu noircis chaque jour des pages blanches, reste donc chez toi, m’objecterez-vous avec fureur.
Et vous auriez raison, car les toilettes y ont des rideaux on peut y lire à son aise.

mardi 6 juillet 2010

Les billets, la milliardaire et le boomerang



Dans le royaume de France, une vieille, riche et rentière
Ayant vendu shampooings, des onguents et des crèmes,
Donna moult pourboires aux coquins du Palais.

Ceux-ci, poussés à jour par la foule en colère
Criaient, vociféraient, et devenaient tous blêmes,
Se prétendaient trompés par rouerie de laquais !

L’héritière lançait, et par poignées entières
Des billets, des louis, comme les paysans sèment,
Mais, hélas, sa servante avait tout bien noté.

Les princes corrompus, les marquis bien peu fiers,
Se terraient, isolés d’un peuple qui point n’aime
Qu’on lui serre la bourse, quand le pouvoir est gai.

L’argent sale, cher ami, aujourd’hui comme hier,
Revient en boomerang, et ce beau théorème
Est vrai sous Louis XVI, ou règne d’UMP
.

dimanche 4 juillet 2010

Un pour tous, tous pourris



Je ricane en lisant l’argumentation ultime que l’on nous ressort tout à coup, la main sur le cœur, alors que la vague d’algues Woerth, comme dirait le Canard Enchaîné, éclabousse tout et se retire en montrant la marée basse nauséabonde de la corruption du pouvoir du plus haut niveau à… très très profond plus bas. Se couvrir et se serrer les coudes, ce réflexe naturel des malhonnêtes, ne doit pas nous détourner de notre courroux.
L’argument banal, « attention, ne jetez pas le bébé avec l’eau du bain ! », pour protéger un peu le reste des troupes d’élite de la nation, pas encore sous le feu de la pompe à purin ?
Désolé, mais en 2010, c’est l’eau du bain, le bébé, la baignoire, la salle de bains, la maison et le quartier entier qu’il serait bon de nettoyer à l’eau de Javel.
« Oh, non, il y en a quand même quelques uns qui sont bien ? », Non. Comme le panier de fruits dans la cuisine, la pomme a fait moisir quasiment toutes les tomates, juste à côté. On jette.
Ou alors on secoue le pommier vraiment fort et on compte les fruits encore accrochés. Chiche ?
Complicité, comme mot, c’est clair ou il faut repenser le dictionnaire ?
« Alors, dans ce cas, il n’y plus rien à faire ? »
Si justement, il y a beaucoup à faire. Les audits, les mises en examen, les licenciements, les inculpations, les condamnations, les amendes… : ce n’est pas que pour vous et moi, ou j’hallucine ?
Quand vous voyez le radar, vous accélérez encore ? Eux si, et en plus ils ont un permis avec 1200 points.
« Il n’aura plus personne pour faire leur boulot ! » Non. Je délire, ou ne me dites pas qu’il y aura toujours du monde, bave aux lèvres, pour monter au sommet de la pyramide ? Et, au vu du taux de chômage, il ne me semble pas que l’on soit en pénurie de cadres dans ce pays !
Le postulat que l’on nous lance est : «C’est difficile, les dérives sont inévitables, ce sont des hommes comme vous et moi ». Trop facile !
Non, je refuse que l’objectif d’atteindre le « zéro corruption » soit impossible.
Exemplarité ? Oui, sur inspection régulière de tout homme exerçant un mandat public, avec des critères draconiens, via un corps de fonctionnaires cette fois ci 100% d’accord….d’élite !
Fausses notes de frais ? Viré le jour même pour faute grave, comme moi si je le faisais dans mon entreprise.
Fiscalité ? Contrôle annuel et répression absolue pour la catégorie « ISF » qu’ils soient donateurs ou non des partis politiques.
Ils veulent partir en Suisse ? Tenez, voici un billet aller-simple (classe éco, désolé, c’est plus facile pour les groupes)
Comptes et finances des partis politiques ? Publiés sur Internet, publics et audités en continu.
Déjà député, maire d’une grande ville, sénateur, ministre, voire député européen ? Aucun autre poste autorisé par règlement ! Pour le cumul des mandales, chers amis, pas le cumul des mandats.
« Oh, non, c’est trop dur, tout ça ! »
Je ricane encore, de ce gouvernement qui veut s’inspirer du libéralisme et du privé, mais qui se garde bien d’en appliquer les méthodes les plus basiques. Attention, le privé n’est pas non plus un monde de Bisounours, avec des essaims de patrons voyous que le… public devrait sanctionner avec férocité.
Mais pour nos hommes et femmes de pouvoir, juste oublier les principes fondateurs et les idéaux de la République, mais garder la culture en serre des comptes en banque et l’intérêt particulier comme seul moteur ?
Ils devraient avoir l’idée de la sanction forgée dans le quotidien, intégrée dans leur carrosserie comme l’est la ceinture de sécurité pour une voiture.
Mais, là, allez-y, continuez, en défendant d’un air choqué ceux qui ne se sont pas encore fait attraper la main dans le sac….
Tous pourris ? Non, certes, mais juste « trop de pourris » et l’épidémie en 2010 est vraiment à son apogée.
Nettoyer les écuries d’Augias vous dis-je, mais nous n’avons pas encore d’Hercule, hélas !

Paris, début Juillet 1789.

vendredi 2 juillet 2010

Le stage de récuperation de points de permis



2 points sur 12 au crédit de mon permis. Vite ! Je m’inscris dans un stage pour récupérer 4 points, because on peut descendre très vite, chers amis.
Novotel Rueil. Nous sommes 12, dont une seule femme.
C’est la France black-blanc-beur qui est là, avec moi. Tous un peu méfiants, nous écoutons bien nos deux instructeurs, dont un psychologue qui s’avèrera rusé, et devons cependant commencer par une petite confession, où chacun explique pourquoi il est là, avec son quota de points assez proche du zéro
Alors maintenant, on peut rigoler un peu, tout en se rendant compte que l’argument « C’est pas moi le mauvais conducteur » s’autodétruit rapidement.
En vrac, je vous livre quelques perles du premier jour. Le deuxième, on a tous écouté un peu plus, quand même… après avoir étudié les chiffres et les circonstances des accidents mortels. Sans nous faire la morale, les instructeurs parviennent à faire réfléchir chacun, avec finesse. Bien joué.
Top, c’est parti :
« Je roulais pas trop vite, et 59 km/h, c’est pas trop vite »
« Moi, je pilote mon véhicule »
« La gravité morale, c’est les autres »
« Je respecte le code, sauf la nuit, ou quand je suis pressé »
« Faut bien qu’il y ait des accidents, de temps en temps »
« Tu perds tes points, tu fais pas gaffe, après ça te fait chier sévère »
« On s’était bien lâchés, on avait descendu une bouteille de Jack Daniels à deux. Juste avant, on en avait bu une autre. Mais pour conduire, je risquais rien, y’ avait des bouchons »
Le même de renchérir « mes 6 points, je les ai bouffés.. » Et un autre de lui répondre « non, tu les as bus ! »
« Je suivais un camion qui est passé à l’orange et cause de lui, je n’ai pas vu le rouge ! Ah, oui, en plus, les flics m’ont verbalisé parce que j’avais pas ma ceinture. C’est normal, pas de ceinture, quand on a la clavicule dans le plâtre ! »
« Je ne téléphone jamais au volant, là j’attendais un coup de fil. Mon père il n’était pas bien et là on m’appelle pour me dire qu’il est mort ! C’est vraiment la seule fois où j’ai téléphoné en conduisant ! » (NB : le même me confie le deuxième jour : » on finit à quelle heure ? là, mon oncle est mort, je devais aller aux funérailles, alors… ») Hé bé !
« Moi j’ai tous mes points, mais j’ai passé la voiture à mon gendre et il en a perdu 10 pour moi ! Depuis, j’ai rayé la carte grise et elle est à son nom ! »
« Quand tu regardes le compteur, c’est ça qui est dangereux »
« Les radars, c’est de l’autorité non incarnée »
« Ma belle-sœur et mon frangin ? Comment que c’est chaud dans la bagnole ! »
« L’automobiliste ? On l’infantilise avec toutes ces histoires ! «
« Je prends des risques, mais seulement pour moi »
« Merci aux P.V., j’ai roulé un peu moins vite »
« Il faut des règles, sinon on est dans un western »

Si on ajouté à cela que pour nos infractions, oui, c’est vrai, tous les feux étaient verts, tous les radars mal placés, tous les policiers injustes, et mince, juste là en embuscade… par la faute à pas de chance, vraiment on se demande pourquoi nous devons faire ce stage ?
Ceci dit, le groupe était vivant, assez sympa, plein de bon sens populaire et d’humour au final. Nos dirigeants devraient faire ce genre d’expérience, cela vaut largement 2 ans de sondages d’opinion.

La tatoué, le black, le papy, la beurette commerciale, le prof de gym, celui qui roule la nuit, le gouailleur, celui qui a une voix grave, le franco-tunisien malin, tous les autres et votre serviteur sont repartis avec leurs 4 points, et un peu de prudence en plus, j’en suis sûr.
Quant à moi, enrichi d’une galerie de portraits, je vais encore ralentir sur les routes.
Pas de souci, message reçu 5/5.